Le taux de marges des entreprises françaises se replie encore au deuxième trimestre 2011, tombant à 35,6 % de la valeur ajoutée (EBE / VA) contre 36,4 % précédemment. Il s’agit du plus bas niveau enregistré depuis 1985, soit 26 ans.
La tendance des trimestres précédents est confirmée. Depuis le T3 2010, le taux de marge a perdu 1,3 points de %. Si l’on regarde sur plus longue période, la part des profits (incluant les impôts) dans la VA en France s’est effondrée depuis le pic cyclique du premier trimestre 2008, perdant 3,8 points de % en un peu plus de trois ans, mouvement inédit depuis le milieu des années 70.
A l’inverse de la situation aux Etats-Unis, les entreprises françaises ont sacrifié – et continuent de sacrifier – leur profitabilité en ne coupant pas les coûts pour restaurer le taux de marge.
La tendance des trimestres précédents est confirmée. Depuis le T3 2010, le taux de marge a perdu 1,3 points de %. Si l’on regarde sur plus longue période, la part des profits (incluant les impôts) dans la VA en France s’est effondrée depuis le pic cyclique du premier trimestre 2008, perdant 3,8 points de % en un peu plus de trois ans, mouvement inédit depuis le milieu des années 70.
A l’inverse de la situation aux Etats-Unis, les entreprises françaises ont sacrifié – et continuent de sacrifier – leur profitabilité en ne coupant pas les coûts pour restaurer le taux de marge.
Sur le dernier trimestre, les entreprises ont du faire face à un environnement de coût et de production très négatif. La productivité a baissé, les salaires réels ont progressé et les hausses des prix des matières premières et plus largement à la production (intrants) n’ont pu être répercutés. Sur les trois dernières années, les postes qui ont le plus contribué à la dégradation du taux de marge sont les salaires réels et les prix des intrants (pas de pricing power). Ceci explique pourquoi les bcréations d’emploi sont faiblardes depuis la sortie de la dernière récession.
Pourquoi est-ce important ?
Autant la situation financière des ménages est favorables à court terme pour la France, autant celle des entreprises est très inquiétante à court terme.
En effet, non seulement le taux de marge est le plus faible des grands pays de la zone euro mais il continue à baisser tandis qu’il remonte ailleurs.
En ajoutant à la hausse des coûts et aux très faibles gains de productivité, des perspectives économiques très sombres sur les prochains mois, les entreprises vont vraisemblablement réduire leurs effectifs. Ceci renforce notre scénario de stagnation de la consommation à court terme.
Pourquoi est-ce important ?
Autant la situation financière des ménages est favorables à court terme pour la France, autant celle des entreprises est très inquiétante à court terme.
En effet, non seulement le taux de marge est le plus faible des grands pays de la zone euro mais il continue à baisser tandis qu’il remonte ailleurs.
En ajoutant à la hausse des coûts et aux très faibles gains de productivité, des perspectives économiques très sombres sur les prochains mois, les entreprises vont vraisemblablement réduire leurs effectifs. Ceci renforce notre scénario de stagnation de la consommation à court terme.