La forte hausse du chômage sur les derniers mois est principalement alimentée par la fin des contrats précaires. Les destructions de CDI restent encore limitées.
En effet, les nouvelles inscriptions au chômage sont en hausse de 13,2 % pour les sorties d’intérim et de 12,8 % pour les sorties de CDD. Le nombre de chômeurs arrivant à Pôle Emploi après la fin d’un contrat à durée déterminée ne cesse de grossir et atteint en novembre 2011 un nouveau record (136 200 nouveaux chômeurs), dépassant largement le pic de 2009. Le précédent record datait de 1997 (cf. graphique ci-dessus).
Pour l’intérim, la progression est aussi forte en % mais plus modeste en valeur. Le niveau du mois de novembre (33 400 nouveaux chômeurs) est largement en dessous du pic de 2009 et reste parmi les plus bas des 10 dernières années.
Du côté des licenciements économiques, même si on note une progression sur les deux derniers mois, les nouvelles inscriptions (14 000 nouveaux chômeurs en novembre) sont très basses à la fois par rapport aux niveaux de la récession précédente mais aussi sur plus longue période (cf. graphique ci-dessus).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Le marché du travail français traverse une phase « classique » d’ajustement. La possibilité de mettre fin à l’intérim ou de ne pas reconduire les CDD (ou de ne pas les transformer en CDI) est bien le premier étage des destructions d’emplois.
Toutefois, comme les pertes d’emplois vont se poursuivre sur le premier trimestre 2012 et comme les fins de CDD atteignent déjà des records, les CDI vont rapidement être entraînés dans le mouvement.
En effet, les nouvelles inscriptions au chômage sont en hausse de 13,2 % pour les sorties d’intérim et de 12,8 % pour les sorties de CDD. Le nombre de chômeurs arrivant à Pôle Emploi après la fin d’un contrat à durée déterminée ne cesse de grossir et atteint en novembre 2011 un nouveau record (136 200 nouveaux chômeurs), dépassant largement le pic de 2009. Le précédent record datait de 1997 (cf. graphique ci-dessus).
Pour l’intérim, la progression est aussi forte en % mais plus modeste en valeur. Le niveau du mois de novembre (33 400 nouveaux chômeurs) est largement en dessous du pic de 2009 et reste parmi les plus bas des 10 dernières années.
Du côté des licenciements économiques, même si on note une progression sur les deux derniers mois, les nouvelles inscriptions (14 000 nouveaux chômeurs en novembre) sont très basses à la fois par rapport aux niveaux de la récession précédente mais aussi sur plus longue période (cf. graphique ci-dessus).
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Le marché du travail français traverse une phase « classique » d’ajustement. La possibilité de mettre fin à l’intérim ou de ne pas reconduire les CDD (ou de ne pas les transformer en CDI) est bien le premier étage des destructions d’emplois.
Toutefois, comme les pertes d’emplois vont se poursuivre sur le premier trimestre 2012 et comme les fins de CDD atteignent déjà des records, les CDI vont rapidement être entraînés dans le mouvement.
