Apres l’euphorie de la semaine dernière après le sommet européen, la situation n’évolue pas dans le bon sens sur les marchés.
Les bourses européennes et américaines reculent nettement. Vers 15 heures, le Dow Jones recule de 1,3 % à 12.076 points, le Nasdaq de 1,4 % à 2.698 points et le S&P 500 de 1,4 % à 1.267 points. A Paris, le CAC 40 perd 2,4 % à 3 268,7 points et en Europe, l’Eurostoxx chute de 2,3 %.
Les valeurs bancaires sont particulièrement chahutées, notamment les banques françaises. La Société Générale perd 8,4 %, la BNP 8,2 % et Crédit Agricole 7,5 %.
Après une phase de « découverte », le pessimisme des investisseurs grandit. Les détails manquent encore sur la mise en œuvre concrète du plan d’aide de la semaine dernière. L’intervention de la Chine et plus largement des émergents dans la crise de la dette en zone euro semble encore très floue.
La recapitalisation de 100 milliards € du système bancaire européen pose aussi problème, seul un défaut grec étant envisagé mais pas du tout les décotes sur les dettes publiques des autres PIIGS. Le sommet du G20 à Cannes apportera peut être plus de confiances au marché mais rien n’est certain.
D’ailleurs, sur le marché obligataire, les tensions persistent. Les spreads s’écartent à nouveau fortement pour l’Italie et l’Espagne. Le spread 10 ans pour la France repasse au-dessus de 110 pb (cf. tableau ci-dessous).
Pour les marchés, la crise de la dette est loin d’avoir été réglée la semaine dernière. Le feu court toujours.
Les bourses européennes et américaines reculent nettement. Vers 15 heures, le Dow Jones recule de 1,3 % à 12.076 points, le Nasdaq de 1,4 % à 2.698 points et le S&P 500 de 1,4 % à 1.267 points. A Paris, le CAC 40 perd 2,4 % à 3 268,7 points et en Europe, l’Eurostoxx chute de 2,3 %.
Les valeurs bancaires sont particulièrement chahutées, notamment les banques françaises. La Société Générale perd 8,4 %, la BNP 8,2 % et Crédit Agricole 7,5 %.
Après une phase de « découverte », le pessimisme des investisseurs grandit. Les détails manquent encore sur la mise en œuvre concrète du plan d’aide de la semaine dernière. L’intervention de la Chine et plus largement des émergents dans la crise de la dette en zone euro semble encore très floue.
La recapitalisation de 100 milliards € du système bancaire européen pose aussi problème, seul un défaut grec étant envisagé mais pas du tout les décotes sur les dettes publiques des autres PIIGS. Le sommet du G20 à Cannes apportera peut être plus de confiances au marché mais rien n’est certain.
D’ailleurs, sur le marché obligataire, les tensions persistent. Les spreads s’écartent à nouveau fortement pour l’Italie et l’Espagne. Le spread 10 ans pour la France repasse au-dessus de 110 pb (cf. tableau ci-dessous).
Pour les marchés, la crise de la dette est loin d’avoir été réglée la semaine dernière. Le feu court toujours.
© www.gecodia.fr Marché obligataire zone euro 31/10/2011 28/10/2011 Taux des obligations d'Etat (16h CET) 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Allemagne 0.51 1.13 1.96 2.83 0.58 1.25 2.11 2.94 France 1.17 2.08 3.09 3.92 1.20 2.14 3.13 3.94 Italie 4.99 5.77 6.14 6.78 4.82 5.67 6.06 6.72 Espagne 3.95 4.64 5.58 6.34 3.99 4.64 5.63 6.30 Belgique 2.56 3.66 4.43 4.91 2.46 3.62 4.35 4.86 Grèce 84.15 28.01 27.28 16.57 81.03 29.58 25.97 16.20 Pays Bas 0.72 1.51 2.46 2.90 0.78 1.61 2.59 3.01 Autriche 1.08 2.05 3.03 3.65 1.05 2.12 3.08 3.74 Portugal 19.78 14.36 11.96 9.20 18.56 14.34 12.00 9.39 Irlande 8.18 7.74 8.03 - 7.98 7.66 8.06 - Finlande 0.70 1.47 2.50 - 0.80 1.58 2.62 - 31/10/2011 Variation (jour) Spread avec le bund Allemand (pb) 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans France 66 95 113 110 4 6 11 10 Italie 448 464 418 395 24 22 23 18 Espagne 345 352 362 351 4 13 9 16 Belgique 205 253 247 208 17 16 23 17 Grèce 8 364 2 688 2 532 1 375 319 -146 146 50 Pays Bas 21 38 50 7 1 2 2 0 Autriche 58 92 106 82 10 5 9 2 Portugal 1 927 1 324 1 000 637 129 15 11 -7 Irlande 767 661 606 - 27 20 12 - Finlande 20 34 54 - -2 1 2 - 100 pb = 1 % Vert : resserement du spread Rouge : écartement du spread