Des banques européennes utilisent la procédure d’urgence de prêt auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) depuis la fin novembre mais les montants ont fortement augmenté depuis les derniers jours de 2011. La demande a atteint 17 milliards d’euros le 29 novembre et 15 milliards d’euros lundi 2 janvier. Cette forme de prêts est normalement exceptionnelle et réservée à des banques en difficultés. Le taux est nettement supérieur à celui des opérations de refinancement (1,75 % contre 1 %).
Ces résultats montrent que quelques banques européennes ont actuellement un besoin urgent de liquidité mais ne peuvent ni la trouver dans le marché interbancaire, ni même auprès de la BCE dans les procédures classiques. Ceci s’explique très vraisemblablement par un manque de garanties suffisantes pour accéder aux opérations de refinancement de la banque centrale (les prêts d’urgence sont gagés sur tout ce qui est possible, y compris les immeubles…).
Les montants empruntés n’atteignent pas les records de l’automne 2008 (pic à 25 milliards €) mais on note que l’usage de la procédure d’urgence est devenu presque courant depuis un mois.
Malgré un méga-prêt de 489 milliards d’euros à 3 ans effectué mi-décembre et un total de 785 milliards d’euros de prêts toutes maturités confondues (y compris en dollar), la BCE n’arrive pas à aider tout le monde. Il faut noter qu’une grande part de cette liquidité revient directement dans les coffres de l’institution monétaire, la facilité de dépôts (rémunérée à 0,25 %) ayant atteint 446 milliards € hier, juste en dessous du record du 27 décembre (452 milliards €).
On ne peut parler de faillite en cours pour l’instant, mais il s’agit clairement d’un signal d’alerte très important. A suivre sur les prochains jours.
Ces résultats montrent que quelques banques européennes ont actuellement un besoin urgent de liquidité mais ne peuvent ni la trouver dans le marché interbancaire, ni même auprès de la BCE dans les procédures classiques. Ceci s’explique très vraisemblablement par un manque de garanties suffisantes pour accéder aux opérations de refinancement de la banque centrale (les prêts d’urgence sont gagés sur tout ce qui est possible, y compris les immeubles…).
Les montants empruntés n’atteignent pas les records de l’automne 2008 (pic à 25 milliards €) mais on note que l’usage de la procédure d’urgence est devenu presque courant depuis un mois.
Malgré un méga-prêt de 489 milliards d’euros à 3 ans effectué mi-décembre et un total de 785 milliards d’euros de prêts toutes maturités confondues (y compris en dollar), la BCE n’arrive pas à aider tout le monde. Il faut noter qu’une grande part de cette liquidité revient directement dans les coffres de l’institution monétaire, la facilité de dépôts (rémunérée à 0,25 %) ayant atteint 446 milliards € hier, juste en dessous du record du 27 décembre (452 milliards €).
On ne peut parler de faillite en cours pour l’instant, mais il s’agit clairement d’un signal d’alerte très important. A suivre sur les prochains jours.