Les prêts exceptionnels de la Banque Centrale Européenne (BCE) ont reflué hier, les prêts au jour le jour tombant à 4,9 milliards d’euros contre 15,0 milliards d’euros mercredi. Un nombre inconnu de banques a utilisé cette procédure d’urgence pour passer la fin de l’année et présenter un bilan plus « propre ».
Il est probable que ces entités aient voulu améliorer leurs ratios de liquidité. Confrontées à l’impossibilité d’obtenir le cash nécessaire sur le marché interbancaire ou même auprès de la BCE dans les opérations normale (probablement pas assez de garanties), ces banques ont donc utilisé une procédure qui se fait à un taux « punitif » de 1,75 % (contre 1 % pour les opérations de refinancement classiques). Dans le même temps, les dépôts des banques ont reculé hier à 443,7 milliards €, contre 453 milliards € mercredi soir.
Le spectre d’une faillite bancaire à court terme s’éloigne mais les prêts des derniers jours montrent que certains établissements financiers ont des difficultés évidentes. La persistance de la crise interbancaire en zone euro interpelle, alors que la BCE intervient massivement depuis maintenant plus de 3 ans.
Les banques subissent une révision général du risque associé à leur bilan (dévalorisation des obligations publiques, montée des créances douteuses dans les pays les plus en difficultés, contrainte de recapitalisation), ce qui se traduit par une préférence notable pour la liquidité.
Il est probable que ces entités aient voulu améliorer leurs ratios de liquidité. Confrontées à l’impossibilité d’obtenir le cash nécessaire sur le marché interbancaire ou même auprès de la BCE dans les opérations normale (probablement pas assez de garanties), ces banques ont donc utilisé une procédure qui se fait à un taux « punitif » de 1,75 % (contre 1 % pour les opérations de refinancement classiques). Dans le même temps, les dépôts des banques ont reculé hier à 443,7 milliards €, contre 453 milliards € mercredi soir.
Le spectre d’une faillite bancaire à court terme s’éloigne mais les prêts des derniers jours montrent que certains établissements financiers ont des difficultés évidentes. La persistance de la crise interbancaire en zone euro interpelle, alors que la BCE intervient massivement depuis maintenant plus de 3 ans.
Les banques subissent une révision général du risque associé à leur bilan (dévalorisation des obligations publiques, montée des créances douteuses dans les pays les plus en difficultés, contrainte de recapitalisation), ce qui se traduit par une préférence notable pour la liquidité.