En Europe, les prix immobiliers font le grand écart en Europe (Allemagne exclue car uniquement indice annuel). Les prix dans l’ancien pour les appartements continuent de progresser vivement dans les pays dits « core » de la zone euro. Ainsi, les prix progressent toujours de 34 % sur un an en Autriche, +14 % en Finlande, +12 % en Belgique et +11 % en France.
La crise de dette ainsi que la correction toujours en cours des bulles formées avant la Grande Récession pèsent sur les marchés immobiliers des pays périphériques (Espagne et Irlande). Le recul commence à peine au Portugal (-0,3 % sur un an) tandis que la situation en Grèce et en en Espagne s’aggrave (recul proche de -6 %).
L’Irlande constitue un cas à part, avec un effondrement massif depuis fin 2007. Le recul reste très important en variation annuelle (-16 %) mais la situation est plutôt en voie de stabilisation d’un trimestre sur l’autre.
Pourquoi est-ce important ?
D’un côté, l’extension de la crise de la dette fragilise le système bancaire européen (notamment des banques françaises) et va amener à un durcissement des conditions d’accès au crédit. De l’autre, les pays core ont enregistré des hausses de prix conséquentes sur les biens immobiliers, avec une dégradation des indicateurs de valorisation. Bref, un contexte favorable à un retournement, d’autant plus que ces marchés ont largement effacé les baisses de prix de 2008-2009 (cf. variation depuis 2007).
Au-delà de l’impact sur les prix, ceci rajoute un risque financier pour les banques, à la fois en termes de créances douteuses mais aussi en termes de profitabilité (moins de crédits = moins de produit bancaire). Un élément qui participe à réduire les perspectives de croissance en zone euro pour 2012.
La crise de dette ainsi que la correction toujours en cours des bulles formées avant la Grande Récession pèsent sur les marchés immobiliers des pays périphériques (Espagne et Irlande). Le recul commence à peine au Portugal (-0,3 % sur un an) tandis que la situation en Grèce et en en Espagne s’aggrave (recul proche de -6 %).
L’Irlande constitue un cas à part, avec un effondrement massif depuis fin 2007. Le recul reste très important en variation annuelle (-16 %) mais la situation est plutôt en voie de stabilisation d’un trimestre sur l’autre.
Pourquoi est-ce important ?
D’un côté, l’extension de la crise de la dette fragilise le système bancaire européen (notamment des banques françaises) et va amener à un durcissement des conditions d’accès au crédit. De l’autre, les pays core ont enregistré des hausses de prix conséquentes sur les biens immobiliers, avec une dégradation des indicateurs de valorisation. Bref, un contexte favorable à un retournement, d’autant plus que ces marchés ont largement effacé les baisses de prix de 2008-2009 (cf. variation depuis 2007).
Au-delà de l’impact sur les prix, ceci rajoute un risque financier pour les banques, à la fois en termes de créances douteuses mais aussi en termes de profitabilité (moins de crédits = moins de produit bancaire). Un élément qui participe à réduire les perspectives de croissance en zone euro pour 2012.