RealtyTrac a publié hier ses données sur les saisies immobilières pour l’ensemble de l’année 2011 aux Etats-Unis. Avec 1 887 777 logements visés, le nombre de propriétés concernées recul de 34 % par rapport à 2010 et de 33 % par rapport à 2009.
Les banques ont reprit possession de 804 423 logements contre 1 050 500 à la suite du défaut de paiement sur le crédit hypothécaire correspondant.
Sur l’ensemble de l’année, les procédures de saisies ont ralenti grâce aux annulations faisant suite aux irrégularités à grande échelle décelées dans les procédures de saisie. Toutefois, ceci a surtout joué sur le premier semestre mais selon RealtyTrac le second semestre a été marqué par une recrudescence des saisies et sur 2012 le nombre de procédures devrait repartir à la hausse.
Ces données sont cohérentes avec celles de la Fed (cf. graphique) qui note un très net recul des nouveaux défauts de plus de 90 jours (préalables à la saisie) sur le deuxième trimestre 2011 puis un rebond sur le T3 (pas encore de données sur le quatrième trimestre).
Même si on peut s’attendre à une augmentation à court terme des défauts et des saisies, au-delà du premier semestre de 2012, la tendance à la baisse entamée depuis mi-2009 devrait se poursuivre.
Ainsi, le plus gros est désormais passé. Toutefois, le flux de défaut et de saisies est encore loin d’être normalisé. L’impact négatif sur le marché immobilier américain va donc encore persister dans les prochains trimestres et du point de vue de cet indicateur, on ne peut s’attendre à un retour à la normale avant 3 ans.
Les prix immobiliers américains sont à nouveau en baisse depuis mi-2010 à la fois pour l’indice Case-Shiller et l’indice FHFA (autour de -3 % sur un an fin 2011). La baisse n’atteint pas l’ampleur de celle de 2006-2009 (-19 % en 2008) mais malgré une stabilisation des transactions, le marché n’a pas encore digérer l’excès d’offre et reste plombé par des « ventes détresses ».
La Fed a récemment publié une recommandation pour le Congrès visant à soutenir l’immobilier américain en limitant les ventes forcées. La banque centrale considère que les pertes de richesse immobilière (plus de 6 400 milliards de dollar depuis 2006) constituent un frein important pour l’économie américaine, restreignant la consommation.
Les banques ont reprit possession de 804 423 logements contre 1 050 500 à la suite du défaut de paiement sur le crédit hypothécaire correspondant.
Sur l’ensemble de l’année, les procédures de saisies ont ralenti grâce aux annulations faisant suite aux irrégularités à grande échelle décelées dans les procédures de saisie. Toutefois, ceci a surtout joué sur le premier semestre mais selon RealtyTrac le second semestre a été marqué par une recrudescence des saisies et sur 2012 le nombre de procédures devrait repartir à la hausse.
Ces données sont cohérentes avec celles de la Fed (cf. graphique) qui note un très net recul des nouveaux défauts de plus de 90 jours (préalables à la saisie) sur le deuxième trimestre 2011 puis un rebond sur le T3 (pas encore de données sur le quatrième trimestre).
Même si on peut s’attendre à une augmentation à court terme des défauts et des saisies, au-delà du premier semestre de 2012, la tendance à la baisse entamée depuis mi-2009 devrait se poursuivre.
Ainsi, le plus gros est désormais passé. Toutefois, le flux de défaut et de saisies est encore loin d’être normalisé. L’impact négatif sur le marché immobilier américain va donc encore persister dans les prochains trimestres et du point de vue de cet indicateur, on ne peut s’attendre à un retour à la normale avant 3 ans.
Les prix immobiliers américains sont à nouveau en baisse depuis mi-2010 à la fois pour l’indice Case-Shiller et l’indice FHFA (autour de -3 % sur un an fin 2011). La baisse n’atteint pas l’ampleur de celle de 2006-2009 (-19 % en 2008) mais malgré une stabilisation des transactions, le marché n’a pas encore digérer l’excès d’offre et reste plombé par des « ventes détresses ».
La Fed a récemment publié une recommandation pour le Congrès visant à soutenir l’immobilier américain en limitant les ventes forcées. La banque centrale considère que les pertes de richesse immobilière (plus de 6 400 milliards de dollar depuis 2006) constituent un frein important pour l’économie américaine, restreignant la consommation.