Alors que les taux d’intérêt sont stables pour la France, le marché obligataire est toujours difficile aujourd’hui pour l’Italie et l’Espagne.
Les spreads français sont stables à des niveaux élevés, avec un écart entre l’OAT et le Bund 10 ans de 167 pb (taux OAT : 3,42 % ; taux Bund : 1,76 %).
L’alerte lancée par Moody’s ce matin concernant la menace que fait peser le renchérissement du coût de financement et de refinancement de la France n’a pas pesé que sur le marché. Les taux ont même légèrement baissé par rapport à leurs niveaux des premiers échanges.
La situation est donc toujours tendue en France, mais la pression vendeuse du début de la semaine dernière n’est pas revenue.
En Italie, les taux sont stables pour les échéances longues (10 et 30 ans) et remontent légèrement à plus court terme (2 et 5 ans). Les mouvements sont de faibles ampleurs et la situation peut être considérée comme stable mais à des niveaux insoutenables pour le pays.
En revanche, pour l’Espagne la situation se tend nettement et se dégrade même par rapport à ce matin. Les investisseurs restent donc vendeurs malgré des résultats pour les élections donnant une large majorité au Parti Populaire (PP, conservateur). Une majorité absolue permettra d’appliquer les mesures décidées par le gouvernement sans devoir négocier avec des partis d’appoints régionaux. Ceci rend possible un contrôle plus sévère des déficits des communautés autonomes (régions). Toutefois, le flou des positions exactes du PP sur le pilotage macroéconomique du pays semble être sanctionné par les investisseurs.
Le taux 10 ans passe à 6,64 % et le spread atteint 488 pb (100 pb = 1 %). Ces niveaux sont inédits depuis 1997. Le stress dépasse le pic de jeudi dernier. Le spread 2 ans dépasse nettement les niveaux observés sur les maturités plus longues. Une tension plus forte sur les échéances courtes alors que la base d’investisseur se réduit est très inquiétante pour la suite.
Les spreads français sont stables à des niveaux élevés, avec un écart entre l’OAT et le Bund 10 ans de 167 pb (taux OAT : 3,42 % ; taux Bund : 1,76 %).
L’alerte lancée par Moody’s ce matin concernant la menace que fait peser le renchérissement du coût de financement et de refinancement de la France n’a pas pesé que sur le marché. Les taux ont même légèrement baissé par rapport à leurs niveaux des premiers échanges.
La situation est donc toujours tendue en France, mais la pression vendeuse du début de la semaine dernière n’est pas revenue.
En Italie, les taux sont stables pour les échéances longues (10 et 30 ans) et remontent légèrement à plus court terme (2 et 5 ans). Les mouvements sont de faibles ampleurs et la situation peut être considérée comme stable mais à des niveaux insoutenables pour le pays.
En revanche, pour l’Espagne la situation se tend nettement et se dégrade même par rapport à ce matin. Les investisseurs restent donc vendeurs malgré des résultats pour les élections donnant une large majorité au Parti Populaire (PP, conservateur). Une majorité absolue permettra d’appliquer les mesures décidées par le gouvernement sans devoir négocier avec des partis d’appoints régionaux. Ceci rend possible un contrôle plus sévère des déficits des communautés autonomes (régions). Toutefois, le flou des positions exactes du PP sur le pilotage macroéconomique du pays semble être sanctionné par les investisseurs.
Le taux 10 ans passe à 6,64 % et le spread atteint 488 pb (100 pb = 1 %). Ces niveaux sont inédits depuis 1997. Le stress dépasse le pic de jeudi dernier. Le spread 2 ans dépasse nettement les niveaux observés sur les maturités plus longues. Une tension plus forte sur les échéances courtes alors que la base d’investisseur se réduit est très inquiétante pour la suite.