Les ventes au détail en zone euro en août 2011 reculent de 0,3 % sur le mois en volume (après +0,2 % en juillet). Sur un an, la variation est de -1,0 %. Comme le montre le graphique ci-contre, les ventes au détail restent proches du point bas cyclique observé à la fin de la Grande Récession (T2 2009).
Au niveau des principaux pays la chute est forte en Allemagne (-2,9 % sur un mois) et en Finlande (-2,2 %) et plus modérément en Belgique et en Irlande (-0,4 %). A l’opposé, la hausse est la plus forte en Slovénie (+3,1 %). Les ventes progressent au Portugal (+0,8 %), en France (+0,7 %) et en Espagne (+0,1%).
Pourquoi est-ce important ?
Au niveau de l’ensemble de la zone, l’indice des ventes au détail est le seul indicateur disponible pour juger de l’évolution de la consommation des ménages. Bien que ne couvrant pas l’ensemble des dépenses (services exclus), il donne la tendance. Ainsi, les ventes au détail sont stagnantes depuis 2009, ce qui l’on retrouve bien dans la consommation totale.
Si la volatilité est importante sur les derniers mois, la tendance est clairement à la baisse. Notamment, l’acquis de croissance sur le T3 2011 est nul (+0 %, après -0,3 % au T2 2011). Par conséquent, pour l’ensemble de la zone euro, la consommation des ménages (57 % du PIB) ne participera pas à la croissance (mais ne sera pas non plus un frein).
La croissance au T3 sera donc surtout lié à l’évolution de l’investissement et au solde du commerce extérieur. Or, le recul de l’activité dans la construction et l’effondrement des PMI sont compatibles avec un recul de l’investissement construction et de l’investissement productif. De plus, les premiers résultats du commerce extérieur – notamment le ralentissement du commerce mondial – sont compatibles avec une contribution proche de zéro. En première estimation, un recul du PIB de la zone euro au T3 2010 paraît possible.
Au niveau des principaux pays la chute est forte en Allemagne (-2,9 % sur un mois) et en Finlande (-2,2 %) et plus modérément en Belgique et en Irlande (-0,4 %). A l’opposé, la hausse est la plus forte en Slovénie (+3,1 %). Les ventes progressent au Portugal (+0,8 %), en France (+0,7 %) et en Espagne (+0,1%).
Pourquoi est-ce important ?
Au niveau de l’ensemble de la zone, l’indice des ventes au détail est le seul indicateur disponible pour juger de l’évolution de la consommation des ménages. Bien que ne couvrant pas l’ensemble des dépenses (services exclus), il donne la tendance. Ainsi, les ventes au détail sont stagnantes depuis 2009, ce qui l’on retrouve bien dans la consommation totale.
Si la volatilité est importante sur les derniers mois, la tendance est clairement à la baisse. Notamment, l’acquis de croissance sur le T3 2011 est nul (+0 %, après -0,3 % au T2 2011). Par conséquent, pour l’ensemble de la zone euro, la consommation des ménages (57 % du PIB) ne participera pas à la croissance (mais ne sera pas non plus un frein).
La croissance au T3 sera donc surtout lié à l’évolution de l’investissement et au solde du commerce extérieur. Or, le recul de l’activité dans la construction et l’effondrement des PMI sont compatibles avec un recul de l’investissement construction et de l’investissement productif. De plus, les premiers résultats du commerce extérieur – notamment le ralentissement du commerce mondial – sont compatibles avec une contribution proche de zéro. En première estimation, un recul du PIB de la zone euro au T3 2010 paraît possible.
