Alors que l’on avance dans la période de maintenance de la BCE, les dépôts des banques commerciales à la BCE ont finit la semaine à 488,9 milliards d’euros. Depuis près de 10 jours, le cash stocké auprès de la Banque Centrale Européenne est resté juste en dessous de la barre des 500 milliards d’euros. La stabilisation reste donc en place.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont faibles, avec 2,4 milliards d’euros alors qu’ils culminaient à plus de 15 milliards d’euros début janvier.
Concernant ces dépôts, deux camps s’affrontent. D’un côté, cette liquidité non utilisée va se réduire progressivement, les banques ayant besoin de temps pour investir les 500 milliards d’euros de prêts à 3 ans effectués en décembre dernier.
Ce camp a été renforcé par la nette détente sur les taux d’intérêt sur les obligations d’Etat en zone euro observée depuis plus de 2 semaines.
Toutefois, ceci ne se retrouve pas dans l’évolution des dépôts bancaires. La liquidité excédentaire reste donc très largement en excès et les banques continuent de conserver une montagne de cash. De plus, il ne faut pas oublier que la baisse du taux de réserves obligatoires par la BCE a injecté 100 milliards d’euros de plus dans le système bancaire.
De l’autre côté, une trappe à liquidité s’est créée en zone euro. Le cash actuellement stocké en vue de couvrir les besoins de refinancement des banques et non à s’impliquer dans l’économie (achats d’obligations ou d’actifs, crédits au secteur privé). Les banques souhaitent aussi créer le matelas de sécurité le plus important possible par précaution et pour améliorer leurs ratios réglementaires.
Cette hypothèse a été renforcée par les dernières statistiques sur les crédits en zone euro, avec des flux qui sont fortement négatifs pour les entreprises mais aussi les ménages. Un scénario de credit crunch en zone euro a gagné en probabilité.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont faibles, avec 2,4 milliards d’euros alors qu’ils culminaient à plus de 15 milliards d’euros début janvier.
Concernant ces dépôts, deux camps s’affrontent. D’un côté, cette liquidité non utilisée va se réduire progressivement, les banques ayant besoin de temps pour investir les 500 milliards d’euros de prêts à 3 ans effectués en décembre dernier.
Ce camp a été renforcé par la nette détente sur les taux d’intérêt sur les obligations d’Etat en zone euro observée depuis plus de 2 semaines.
Toutefois, ceci ne se retrouve pas dans l’évolution des dépôts bancaires. La liquidité excédentaire reste donc très largement en excès et les banques continuent de conserver une montagne de cash. De plus, il ne faut pas oublier que la baisse du taux de réserves obligatoires par la BCE a injecté 100 milliards d’euros de plus dans le système bancaire.
De l’autre côté, une trappe à liquidité s’est créée en zone euro. Le cash actuellement stocké en vue de couvrir les besoins de refinancement des banques et non à s’impliquer dans l’économie (achats d’obligations ou d’actifs, crédits au secteur privé). Les banques souhaitent aussi créer le matelas de sécurité le plus important possible par précaution et pour améliorer leurs ratios réglementaires.
Cette hypothèse a été renforcée par les dernières statistiques sur les crédits en zone euro, avec des flux qui sont fortement négatifs pour les entreprises mais aussi les ménages. Un scénario de credit crunch en zone euro a gagné en probabilité.