Le nombre de chômeurs en Bretagne continue à croître en avril 2010, avec +11,6 % sur un an. Toutefois, la hausse revient sur ces niveaux plus modérés, après avoir connu des évolutions supérieures à +20 % au cours de l’été 2009. Cette situation est similaire à celle que l’on observe au niveau national, où la hausse du nombre de chômeurs persiste mais est moins marquée qu’en 2009. Les évolutions restent cependant les pires que la Bretagne ait connu depuis 20 ans.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée. Dans le dernier cas, la tendance est explosive avec +36,2 % en avril 2010 contre +30 % au niveau national. On a compté respectivement 60 280 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 36,2 % sur un an (+36,8 % au mois précédent) et 26 400 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 5,6 %, après +9,8 %.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée. Dans le dernier cas, la tendance est explosive avec +36,2 % en avril 2010 contre +30 % au niveau national. On a compté respectivement 60 280 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 36,2 % sur un an (+36,8 % au mois précédent) et 26 400 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 5,6 %, après +9,8 %.
Alors que bl’emploi en Bretagne progresse faiblement, la situation sur le front du chômage ne devrait pas s’améliorer rapidement. Toutefois, l’éclaircit est tout de même attendue car les offres d’emplois se redressent nettement depuis quelques mois, notamment les offres dites durables (contrats de plus d’un mois), qui sont en hausse de 26,2 % en avril 2010 (cumul 3 mois).
Dans ces conditions, le niveau du chômage pourrait encore monter un petit peu en Bretagne avant de se stabiliser. Ceci mettrait fin à la flambée du taux de chômage qui est passé de 6,6 % fin 2008 à 8,2 % fin 2009.
NB : Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).
Dans ces conditions, le niveau du chômage pourrait encore monter un petit peu en Bretagne avant de se stabiliser. Ceci mettrait fin à la flambée du taux de chômage qui est passé de 6,6 % fin 2008 à 8,2 % fin 2009.
NB : Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).