Le chômage a encore progressé, avec une hausse du nombre de chômeurs* en France en juillet 2010. Le total a crû de 5 300 personnes sur un mois (+0,1 % sur le mois ; +0,4 % en juin). Il s’agit du 26e mois consécutif de hausse du nombre de chômeurs en France. La progression s’est toutefois bien tassée par rapport aux mois précédents. Ceci s’explique principalement par un nouveau recul du nombre de chômeurs de catégorie A, soit le cœur du chômage. Avec 14 400 personnes de moins, cette catégorie enregistre sa plus forte baise depuis février 2008.
La France compte en juillet 2010 3,963 millions de chômeurs catégories ABC (catégorie A : 2,677 M). Le pic du cycle précédent (mai 2005) est largement dépassé mais le niveau reste inférieur à celui observé mi-1999.
En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs revient à +8,1 % sur un an. Cette décélération est maintenant bien implantée et illustre le fait que les hausses sont de plus en plus faibles pour le nombre de chômeurs en France. Il n’en reste pas moins qu’entre janvier et juillet 2010, 98 700 personnes sont venues grossir les rangs de Pôle emploi. La situation se stabilise donc mais il faut garder en tête que la France n’a jamais connu une hausse aussi rapide du chômage. Entre mai 2008 et juillet 2010, on a compté 914 100 nouveaux chômeurs.
La France compte en juillet 2010 3,963 millions de chômeurs catégories ABC (catégorie A : 2,677 M). Le pic du cycle précédent (mai 2005) est largement dépassé mais le niveau reste inférieur à celui observé mi-1999.
En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs revient à +8,1 % sur un an. Cette décélération est maintenant bien implantée et illustre le fait que les hausses sont de plus en plus faibles pour le nombre de chômeurs en France. Il n’en reste pas moins qu’entre janvier et juillet 2010, 98 700 personnes sont venues grossir les rangs de Pôle emploi. La situation se stabilise donc mais il faut garder en tête que la France n’a jamais connu une hausse aussi rapide du chômage. Entre mai 2008 et juillet 2010, on a compté 914 100 nouveaux chômeurs.
Les plus de 50 ans continuent d’être le public le plus touché comparé aux autres. De même, le chômage de longue voire très longue durée reste sur une trajectoire explosive. Ainsi, la part des chômeurs inscrit depuis plus d’un an dans le total croît continument (cf. graphique ci-contre). Cet élément de fond va se faire sentir pendant encore plusieurs années car ce public est le dernier à profiter d’une amélioration du marché du travail.
Enfin, notez que d’une part, les offres d’emploi durables ont encore reculé en juillet alors que la norme en cette période est plutôt à la progression (cf. graphique). D’autre part, les sorties du chômage liées à une reprise d’emploi ont baissé fortement pour revenir à leur plus bas niveau depuis novembre 2009 (choc temporaire de janvier 2010 mis à part). Pas franchement positif et signe que la stabilisation actuelle est fragile.
Dans ces conditions, le taux de chômage en France devrait continuer à progresser pour dépasser 10 % au T2 2010 (y compris DOM) contre 9,9 % au T1 2010. Une stabilisation du taux au T3 2010 semble désormais possible.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer la demande réelle d’emploi donc le nombre de personne en concurrence effective sur le marché du travail.
Dans ces conditions, le taux de chômage en France devrait continuer à progresser pour dépasser 10 % au T2 2010 (y compris DOM) contre 9,9 % au T1 2010. Une stabilisation du taux au T3 2010 semble désormais possible.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer la demande réelle d’emploi donc le nombre de personne en concurrence effective sur le marché du travail.