Le chômage en France a progressé en novembre 2010, le nombre de chômeurs* bondissant de 33 600 personnes sur le mois (+0,8 % sur le mois ; -0,3 % en novembre). Cette évolution efface totalement la baisse d’octobre (-13 700 sur mois) et il s’agit de la plus forte hausse depuis avril dernier. Le nombre de chômeurs de catégorie A, soit le cœur du chômage progresse lui aussi (+0,8 % sur le mois ; +21 300 personnes).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
La France métropolitaine compte en août 2010 4,019 millions de chômeurs (catégorie A : 2,698 M). On passe au-dessus de 4 millions de chômeurs pour la première fois depuis 1999. En incluant les DOM, on atteint 4,272 millions. On a largement dépassé le pic de mai 2005 et on s’approche très près du record absolu de mi-1999 (4,05 millions). En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs reste à +5 % sur un an en novembre.
Depuis janvier 2010, 154 000 personnes sont venues grossir les rangs de Pôle emploi. Depuis le point bas de mai 2008, on compte 969 400 chômeurs supplémentaires.
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La France métropolitaine compte en août 2010 4,019 millions de chômeurs (catégorie A : 2,698 M). On passe au-dessus de 4 millions de chômeurs pour la première fois depuis 1999. En incluant les DOM, on atteint 4,272 millions. On a largement dépassé le pic de mai 2005 et on s’approche très près du record absolu de mi-1999 (4,05 millions). En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs reste à +5 % sur un an en novembre.
Depuis janvier 2010, 154 000 personnes sont venues grossir les rangs de Pôle emploi. Depuis le point bas de mai 2008, on compte 969 400 chômeurs supplémentaires.
L’évolution du chômage de longue voire très longue durée en France est toujours aussi critique et ne donne aucun signe de changement de tendance. La part des chômeurs inscrit à Pôle Emploi depuis plus d’un an dans les catégories A, B et C progresse à 37,4 %. En moyenne, la durée passée au chômage atteint 440 jours et le nombre de personnes au chômage depuis plus de 2 ans progresse de 25,7 % sur un an (cf. graphique, nouveau record).
Le chômage de longue durée devient massif et va constituer un problème économique important dans les années à venir, les créations d’emplois en France étant toujours trop faibles pour permettre de stopper la hausse du chômage et – a fortiori – permettre le retour vers l’emploi de ce public. Un chômage de longue durée élevé pose des problèmes de baisse de la croissance potentielle et de hausse du taux de chômage d’équilibre, mais aussi de précarisation croissante. Les prémisses se voient dans la diminution de la part des CDI dans l’emploi et la hausse des contrats de temps partiel.
Le chômage de longue durée devient massif et va constituer un problème économique important dans les années à venir, les créations d’emplois en France étant toujours trop faibles pour permettre de stopper la hausse du chômage et – a fortiori – permettre le retour vers l’emploi de ce public. Un chômage de longue durée élevé pose des problèmes de baisse de la croissance potentielle et de hausse du taux de chômage d’équilibre, mais aussi de précarisation croissante. Les prémisses se voient dans la diminution de la part des CDI dans l’emploi et la hausse des contrats de temps partiel.
Du côté des offres d’emplois durables en France, novembre 2010 a été un mois de stabilisation après l’effondrement de cet été. Toutefois, comme le montre le graphique ci-contre (données cvs), les offres ont suffisamment chuté pour laisser attendre un hiver très rude sur le marché du travail.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail.