Une ou plusieurs banques européennes continuent de demander à la Banque Centrale Européenne (BCE) des prêts d’urgence. L’encours de crédits distribués via la facilité marginal de prêts a atteint 15 milliards d’euros mardi soir, après 14,8 milliards d’euros lundi. Cette forme de prêts est normalement peu utilisée car elle se fait à un taux « punitif » de 1,75 % (contre 1 % pour les opérations de refinancement).
Il n’est pas possible de dire quelle(s) banque(s) a un besoin urgent de liquidité mais la persistance de l’usage de cette procédure montre que le problème est important. L’accès à la liquidité est inaccessible à cette (ces) entité(s), malgré un encours de prêts accordés par la BCE de 785 milliards d’euros et après un méga-prêt à 3 ans de 489 milliards d’euros. La liste des institutions ayant recours à cette facilité est confidentielle mais les banques grecques sont les principales suspectes.
Dans le même temps, la facilité de dépôts a atteint hier un nouveau record historique, avec un encours de 453,2 milliards €. Le précédent record datait du 27 décembre (452 milliards €). Ces dépôts effectués par les banques dans les coffres de la BCE sont rémunérés à 0,25 %, soit pas grand-chose (Euribor 3 mois à 1,34 %).
Les deux éléments ci-dessus sont de parfaites illustrations de la persistance de la crise interbancaire en zone euro.
Il n’est pas possible de dire quelle(s) banque(s) a un besoin urgent de liquidité mais la persistance de l’usage de cette procédure montre que le problème est important. L’accès à la liquidité est inaccessible à cette (ces) entité(s), malgré un encours de prêts accordés par la BCE de 785 milliards d’euros et après un méga-prêt à 3 ans de 489 milliards d’euros. La liste des institutions ayant recours à cette facilité est confidentielle mais les banques grecques sont les principales suspectes.
Dans le même temps, la facilité de dépôts a atteint hier un nouveau record historique, avec un encours de 453,2 milliards €. Le précédent record datait du 27 décembre (452 milliards €). Ces dépôts effectués par les banques dans les coffres de la BCE sont rémunérés à 0,25 %, soit pas grand-chose (Euribor 3 mois à 1,34 %).
Les deux éléments ci-dessus sont de parfaites illustrations de la persistance de la crise interbancaire en zone euro.