La production industrielle en France en mars 2011 a reculé de 0,3 % sur le mois, après 1,1 % en mars. En revanche, la production de l’industrie manufacturière française gagne 0,2 % sur le mois (+1,1 % en mars).
Depuis le début de l’année, la production total de l’industrie françaises stagne. L’acquis de croissance pour le deuxième trimestre de cette année est fortement négatif (-0,9 %). Pour revenir à zéro, il faudra une croissance mensuelle de 1 % en mai et en juin.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
La divergence entre industrie totale et industrie manufacturière s’explique par le fort recul de la production pour les industries de cokéfaction et de sidérurgie (-7,5 % sur le mois) et des industries extractives (-4,5 %). En revanche, l’industrie de biens d’équipement progresse de 0,8 %, tout comme les industries de biens de consommation non durables.
On notera le recul logique de l’industrie automobile. La production de véhicule en France perd 2,2 % en avril, nouveau recul important après -4,3 % en mars. L’arrêt de la prime à la casse et la diminution des bonus n’avaient pas eu de répercutions notables sur le début de l’année. Désormais le plein impact est visible.
Impacts économiques
Avec un acquis de croissance très négatif et peu de perspective de connaître un rebond rapide en mai et juin, il est très probable que la production industrielle recule sur l’ensemble du second semestre. Après un bon résultat du T1 2011 (+0,3 % sur le trimestre pour la valeur ajoutée en volume ; plus forte hausse depuis la fin des années 90), on aura une contribution négative au T2. Un nouvel élément qui vient montrer que la forte croissance du PIB début 2011 (+1 %) ne sera qu’un feu de paille.
Depuis le début de l’année, la production total de l’industrie françaises stagne. L’acquis de croissance pour le deuxième trimestre de cette année est fortement négatif (-0,9 %). Pour revenir à zéro, il faudra une croissance mensuelle de 1 % en mai et en juin.
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La divergence entre industrie totale et industrie manufacturière s’explique par le fort recul de la production pour les industries de cokéfaction et de sidérurgie (-7,5 % sur le mois) et des industries extractives (-4,5 %). En revanche, l’industrie de biens d’équipement progresse de 0,8 %, tout comme les industries de biens de consommation non durables.
On notera le recul logique de l’industrie automobile. La production de véhicule en France perd 2,2 % en avril, nouveau recul important après -4,3 % en mars. L’arrêt de la prime à la casse et la diminution des bonus n’avaient pas eu de répercutions notables sur le début de l’année. Désormais le plein impact est visible.
Impacts économiques
Avec un acquis de croissance très négatif et peu de perspective de connaître un rebond rapide en mai et juin, il est très probable que la production industrielle recule sur l’ensemble du second semestre. Après un bon résultat du T1 2011 (+0,3 % sur le trimestre pour la valeur ajoutée en volume ; plus forte hausse depuis la fin des années 90), on aura une contribution négative au T2. Un nouvel élément qui vient montrer que la forte croissance du PIB début 2011 (+1 %) ne sera qu’un feu de paille.