En septembre 2010, le crédit immobilier en France continue de progresser rapidement. Les nouveaux crédits ont totalisé 135,2 milliards € (cumul 12 mois) et l’encours progresse de 6,9 % sur un an. Le dynamisme est ininterrompu depuis mi-2009 pour la distribution de crédit pour les ménages.
Ceci est évidemment complètement cohérent avec la forte dynamique du côté des transactions immobilières en France, tant pour les ventes de logements anciens que pour les ventes de logements neufs. Mais on peut aussi y voir les conséquences de l’assouplissement par les banques françaises des conditions d’accès au crédit pour les ménages.
Ceci est évidemment complètement cohérent avec la forte dynamique du côté des transactions immobilières en France, tant pour les ventes de logements anciens que pour les ventes de logements neufs. Mais on peut aussi y voir les conséquences de l’assouplissement par les banques françaises des conditions d’accès au crédit pour les ménages.
De plus, les taux d’intérêt sur les nouveaux crédits sont toujours en repli (cf. graphique). Le niveau des taux d’intérêt pour un nouveau prêt immobilier atteint seulement 3,52 % en septembre 2010 (taux fixe, 3,55 % en août), contre 5,2 % en décembre 2008.
Au final, globalement les infos concernant le marché immobilier en France restent très positives. Toutefois, deux bémols persistent. D’une part, cette vigueur ne se diffuse pas à l’économie réelle, comme l’illustre l’absence de reprise de la construction de logements. D’autre part, le stress immobilier en France repart à la hausse et les indicateurs de valorisation de l’immobilier en France aussi. Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.
Au final, globalement les infos concernant le marché immobilier en France restent très positives. Toutefois, deux bémols persistent. D’une part, cette vigueur ne se diffuse pas à l’économie réelle, comme l’illustre l’absence de reprise de la construction de logements. D’autre part, le stress immobilier en France repart à la hausse et les indicateurs de valorisation de l’immobilier en France aussi. Tout ceci n’apparaît pas très soutenable.