Mardi 8 avril, la banque centrale de Chine (PBC) a augmenté de 0,25 % ses taux directeurs, le taux à 1 an passant à 6,31 % après 6,06 %. Il s’agit de la deuxième hausse de taux depuis janvier. Rappelons que la PBC a aussi relevé par 3fois le taux de réserve obligatoire (+150 pb depuis début janvier).
Comme le montre le graphique ci-dessus, la politique monétaire chinoise se durcit nettement depuis l’automne 2010 (+100 pb sur le taux directeur et +300 pb le taux de réserves obligatoires). Dans le même temps, le taux de change dollar US - yuan (USD/CNY) a peu bougé (appréciation de 0,8 % seulement).
Il est clair que la PBC a décidé d’agir fermement afin de contrôler le flux de crédits et l’inflation en Chine. Le maintien d’une activité économique vigoureuse et une amélioration des perspectives économiques (redressement de l’indicateur avancé de l’OCDE) justifient cette posture sévère.
Une hausse des prix autour de 5 % sur un an n’est pas alarmante pour une économie enregistrant un taux de croissance supérieure à 10 %. Les gains de pouvoir d’achat des ménages atteignaient encore près de +9 % sur un an fin 2010. Pour l’instant, l’inflation reste maîtrisée et la PBC doit faire attention à ne pas appuyer trop fort sur le frein.
Comme le montre le graphique ci-dessus, la politique monétaire chinoise se durcit nettement depuis l’automne 2010 (+100 pb sur le taux directeur et +300 pb le taux de réserves obligatoires). Dans le même temps, le taux de change dollar US - yuan (USD/CNY) a peu bougé (appréciation de 0,8 % seulement).
Il est clair que la PBC a décidé d’agir fermement afin de contrôler le flux de crédits et l’inflation en Chine. Le maintien d’une activité économique vigoureuse et une amélioration des perspectives économiques (redressement de l’indicateur avancé de l’OCDE) justifient cette posture sévère.
Une hausse des prix autour de 5 % sur un an n’est pas alarmante pour une économie enregistrant un taux de croissance supérieure à 10 %. Les gains de pouvoir d’achat des ménages atteignaient encore près de +9 % sur un an fin 2010. Pour l’instant, l’inflation reste maîtrisée et la PBC doit faire attention à ne pas appuyer trop fort sur le frein.