La demande mondiale de pétrole totale reste stable en mai 2011 et est revue à la baisse sur les mois précédents. La consommation mondiale de pétrole a atteint 87,9 millions de baril/jour (b/j), soit un recul de près de 1,9 millions b/j par rapport au pic de février dernier.
Sur un an, la hausse reste conséquente (+2,3 millions b/j, +2,7 %).
La consommation de pétrole des pays émergents tire l’ensemble de la demande mondiale. Elle progresse de près de 6 % sur un an et atteint 43,6 millions b/j en mai. Elle représente désormais 50 % de la demande mondiale contre en 36 % 2000. A la fois en terme de consommation et en % de la demande mondiale, les chiffres de mai constituent de nouveaux records.
L’offre mondiale de pétrole a suivi le mouvement, à 88,6 millions b/j, soit +2,7 % sur un an. La situation au niveau de l’équilibre offre-demande de pétrole est donc marquée par un excès d’offre de près de 250 000 b/j. Ce qui permet donc de faire progresser les stocks.
Impacts économiques
Pour juger de la dynamique d’un mois sur l’autre, il faut garder en tête que le deuxième trimestre est affecté par un mouvement saisonnier de recul. Or, en 2011, ce recul est resté plutôt limité. Ainsi, cette stagnation de la consommation totale de pétrole sur le printemps indique en fait que la tendance sous-jacente est encore porteuse côté demande. La soif de pétrole des pays émergents ne se dément pas.
Toutefois, l’offre a suivi. On n’observe pas comme en 2007 ou alors au second semestre 2010 de déséquilibre entre demande et offre. Ceci explique que les cours restent sages alors que la consommation est en nette hausse.
A court terme, la demande mondiale devrait pousser vers de nouveau records, avec une progression toujours très soutenue des émergents et une hausse dans les pays de l’OCDE (migrations estivales et rebond du Japon).
Sur un an, la hausse reste conséquente (+2,3 millions b/j, +2,7 %).
La consommation de pétrole des pays émergents tire l’ensemble de la demande mondiale. Elle progresse de près de 6 % sur un an et atteint 43,6 millions b/j en mai. Elle représente désormais 50 % de la demande mondiale contre en 36 % 2000. A la fois en terme de consommation et en % de la demande mondiale, les chiffres de mai constituent de nouveaux records.
L’offre mondiale de pétrole a suivi le mouvement, à 88,6 millions b/j, soit +2,7 % sur un an. La situation au niveau de l’équilibre offre-demande de pétrole est donc marquée par un excès d’offre de près de 250 000 b/j. Ce qui permet donc de faire progresser les stocks.
Impacts économiques
Pour juger de la dynamique d’un mois sur l’autre, il faut garder en tête que le deuxième trimestre est affecté par un mouvement saisonnier de recul. Or, en 2011, ce recul est resté plutôt limité. Ainsi, cette stagnation de la consommation totale de pétrole sur le printemps indique en fait que la tendance sous-jacente est encore porteuse côté demande. La soif de pétrole des pays émergents ne se dément pas.
Toutefois, l’offre a suivi. On n’observe pas comme en 2007 ou alors au second semestre 2010 de déséquilibre entre demande et offre. Ceci explique que les cours restent sages alors que la consommation est en nette hausse.
A court terme, la demande mondiale devrait pousser vers de nouveau records, avec une progression toujours très soutenue des émergents et une hausse dans les pays de l’OCDE (migrations estivales et rebond du Japon).
