La croissance du PIB en zone euro au T3 2010 a ralenti. Le PIB a progressé de 0,4 % en variation trimestrielle, après +1 % au T2 2010. La reprise économique dans la zone a passé son pic du printemps et est bien rentrée dans une phase d’essoufflement. La progression sur un an ressort à +1,9 %.
Le PIB de la zone euro au T3 2010 est proche de 2 300 milliards € en valeur (2009 : 8 952 Md€ au total) et de 1 901,5 Md€ en volume (prix chaînés ; 2009 : 7 457 Md€ au total). Le graphique ci-dessous montre la croissance en rythme trimestrielle annualisée (soit +1,6 % au T3 2010). La croissance annualisée aux Etats-Unis a atteint 2 % au T3 2010 et 8,4 % pour la croissance en Chine.
Le PIB de la zone euro au T3 2010 est proche de 2 300 milliards € en valeur (2009 : 8 952 Md€ au total) et de 1 901,5 Md€ en volume (prix chaînés ; 2009 : 7 457 Md€ au total). Le graphique ci-dessous montre la croissance en rythme trimestrielle annualisée (soit +1,6 % au T3 2010). La croissance annualisée aux Etats-Unis a atteint 2 % au T3 2010 et 8,4 % pour la croissance en Chine.
Au niveau des grands pays de la zone euro, la hiérarchie semble presque immuable. Le PIB de l’Espagne a tout juste stagné, celui de l’Italie progressé faiblement (+0,2 %), celui de la France été dans la moyenne (+0,4 %) et celui de l’Allemagne s’en sort le mieux (+0,7 %).
Ce résultat confirme que le ralentissement économique touche aussi la zone euro
Toutefois, il faut constater que le coup de frein est plus faible que ce à quoi nous nous attendions et donc que la zone euro s’en sort (encore) plutôt bien. Nous préciserons lundi prochain nos modifications concernant les perspectives économiques.
Les détails ne sont pas disponibles pour cette publication préliminaire. Toutefois, à travers les indications données, 2 éléments se dégagent pour comprendre le ralentissement :
Pour regarder plus en détails l’évolution du PIB de la zone euro sur longue période, vous pouvez vous référez à notre rubrique sur le PIB et la croissance par pays notamment la section sur le PIB et la croissance en zone euro.
Ce résultat confirme que le ralentissement économique touche aussi la zone euro
Toutefois, il faut constater que le coup de frein est plus faible que ce à quoi nous nous attendions et donc que la zone euro s’en sort (encore) plutôt bien. Nous préciserons lundi prochain nos modifications concernant les perspectives économiques.
Les détails ne sont pas disponibles pour cette publication préliminaire. Toutefois, à travers les indications données, 2 éléments se dégagent pour comprendre le ralentissement :
- Un relative atonie de la demande privée avec une consommation des ménages faiblarde et une reprise graduelle de l’investissement.
- La fin de la stimulation induite par le restockage (cf. graphique ci-dessus) depuis plusieurs trimestres. Ce mouvement est arrivé à son terme et il ne peut plus soutenir la croissance comme il l’a fait entre mi-2009 et mi-2010. L’impact des plans d’austérité budgétaire ne semble pas encore déterminant.
Pour regarder plus en détails l’évolution du PIB de la zone euro sur longue période, vous pouvez vous référez à notre rubrique sur le PIB et la croissance par pays notamment la section sur le PIB et la croissance en zone euro.