A la suite des récentes tensions sur les obligations des PIGS, notamment avec un nouvel écartement entre les taux d’intérêt des obligations allemandes et celles de l’Irlande et du Portugal, il est intéressant de se pencher sur l’état des déficits publics pour les PIGS sur les derniers mois.
Pour le pays le plus touché, les résultats sont très bons. Le déficit de l’État grec a été réduit de près de moitié par rapport à son niveau de 2009, sur la période allant de janvier à juillet 2010. Le niveau passe de -25 milliards € à -12,4 milliards € en 2010. Le gouvernement grec tient ses engagements. La réduction du déficit est principalement liée à une forte réduction des dépenses, les recettes fiscales souffrant de la récession actuelle.
Pour le pays le plus touché, les résultats sont très bons. Le déficit de l’État grec a été réduit de près de moitié par rapport à son niveau de 2009, sur la période allant de janvier à juillet 2010. Le niveau passe de -25 milliards € à -12,4 milliards € en 2010. Le gouvernement grec tient ses engagements. La réduction du déficit est principalement liée à une forte réduction des dépenses, les recettes fiscales souffrant de la récession actuelle.
Idem pour l’Irlande. Si le pays est sous pression sur les marchés financiers, les taux de ses obligations se relevant fortement depuis plusieurs semaines, c’est plus en lien avec l’éventualité d’un défaut d’une banque locale (donc l’obligation pour l’État Irlandais de nationaliser et de recapitaliser, ce qui coûte cher) qu’avec son solde budgétaire. En effet, le déficit de l’État irlandais s’est aussi nettement réduit entre 2009 et 2010 : sur la période de janvier à août, on passe de -18,7 milliards € à -12,1 milliards €.
En revanche, pour le Portugal la situation est plus difficile. Le déficit de l’État portuguais n’a quasiment pas bougé entre 2009 et 2010 (janvier-juillet 2009 : -8,7 milliards € ; 2010 : -9,2 milliards €).
Ainsi, le niveau de déficit dans les États les plus fragiles de la zone euro est globalement en réduction. Le Portugal inquiète un peu, mais le programme de stabilité ne prévoyait pas de réduction importante du déficit en 2010, les efforts arrivant plutôt à partir de 2011. Pour l’Irlande et surtout la Grèce, nos observations sont en ligne avec les engagements des gouvernements.
Il s’agit là d’éléments importants pour les marchés, surtout pour la Grèce qui pourrait revenir dès fin 2011 emprunter auprès des investisseurs internationaux. Toutefois, ces économies sont petites et un déficit dépassant 10 milliards € implique que la barre des 3 % est partout enfoncée allègrement, ce dès le milieu de l’année. On n’est donc pas encore sorti de la crise de la dette publique en zone euro, même si les efforts sont là.
Ainsi, le niveau de déficit dans les États les plus fragiles de la zone euro est globalement en réduction. Le Portugal inquiète un peu, mais le programme de stabilité ne prévoyait pas de réduction importante du déficit en 2010, les efforts arrivant plutôt à partir de 2011. Pour l’Irlande et surtout la Grèce, nos observations sont en ligne avec les engagements des gouvernements.
Il s’agit là d’éléments importants pour les marchés, surtout pour la Grèce qui pourrait revenir dès fin 2011 emprunter auprès des investisseurs internationaux. Toutefois, ces économies sont petites et un déficit dépassant 10 milliards € implique que la barre des 3 % est partout enfoncée allègrement, ce dès le milieu de l’année. On n’est donc pas encore sorti de la crise de la dette publique en zone euro, même si les efforts sont là.