L’indice PMI manufacturier pour la Suisse en septembre 2010 est en baisse. Il recule de 1,7 points, à 59,7 points. La confiance dans l’industrie suisse recule pour le 2e mois consécutif. La plus forte chute concerne les jugements sur le niveau de production et les délais de livraison. Toutefois, le niveau reste élevé au regard du niveau de la moyenne historique (54 points) et les jugements portés sur les carnets de commandes et sur l’emploi sont toujours très positifs (indices respectivement 58 et 56,8 points).
Comme le montre le graphique ci-contre, un tel niveau de PMI est compatible avec une croissance du PIB en Suisse toujours forte au T3 2010. Qualitativement, on est sur une croissance de +1 % en variation trimestrielle, après +0,9 % au T2 et +1 % au T1 2010. On a donc toujours en Suisse des perspectives économiques à très court terme très favorables.
Alors que la banque centrale de la Suisse (BNS) commence à se poser la question de la pertinence du maintien d’une politique monétaire très accommodante (avec un taux directeur à 0,325 % - moyenne de la cible sur le Libor pour des dépôts à 3 mois en Suisse – et une cible à 0,25 %). En effet, pour l’instant la BNS considère que la reprise économique n’est pas durable et que la croissance en Suisse est amenée à fléchir nettement au S2 2010 et début 2011. Mais le maintien d’un PMI élevé et la baisse récente du taux de chômage ne sont pas vraiment en ligne avec ce scénario. Seule une inflation toujours très basse apporte de l’eau au moulin de la BNS. A noter que la prochaine réunion de la BNS n’aura lieu qu’en décembre prochain. On aura donc le temps de voir d’ici là si le ralentissement attendu par la BNS se matérialise.
Alors que la banque centrale de la Suisse (BNS) commence à se poser la question de la pertinence du maintien d’une politique monétaire très accommodante (avec un taux directeur à 0,325 % - moyenne de la cible sur le Libor pour des dépôts à 3 mois en Suisse – et une cible à 0,25 %). En effet, pour l’instant la BNS considère que la reprise économique n’est pas durable et que la croissance en Suisse est amenée à fléchir nettement au S2 2010 et début 2011. Mais le maintien d’un PMI élevé et la baisse récente du taux de chômage ne sont pas vraiment en ligne avec ce scénario. Seule une inflation toujours très basse apporte de l’eau au moulin de la BNS. A noter que la prochaine réunion de la BNS n’aura lieu qu’en décembre prochain. On aura donc le temps de voir d’ici là si le ralentissement attendu par la BNS se matérialise.