En septembre 2011, l’activité de construction de logements en France est morne, mais les perspectives sont bonnes. Les mises en chantier de logements rebondissent après l’effondrement des mois précédent, remontant à 91 122 chantiers commencés (cumul 3 mois, juin-août). Sur l’ensemble du troisième trimestre, le nombre de logements commencés est quasi-stable (+0,7 %).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Immobilier France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Alors que les mois d’été s’accompagnent généralement d’une poussée saisonnière des mises en chantier, rien de tel sur l’été 2011. On a donc une tendance de fond, les données corrigées des variations saisonnières publiées par le SOeS tombant au plus bas depuis fin 2010.
Si les chantiers sont mal orientés, les permis de construire se portent bien. Avec 136 837 permis accordés sur juillet-septembre (+11,1 % sur le trimestre), les perspectives d’activité sont favorables.
Concernant la construction de locaux pas de grande évolution, mises en chantiers et permis restant atones sur les derniers mois.
Pourquoi est-ce important ?
La construction en France reste dans le marasme, la période estivale n’a pas apporté l’activité attendue (pas de matérialisation des permis dans les chantiers). Malgré une rapide amélioration fin 2010 et début 2011, l’activité a replongé et retrouve les plus bas.
Les conséquences pour l’économie française vont se faire sentir via le marché du travail et l’investissement logement. Sur les deux derniers trimestres, le secteur de la construction avait recommencé à créer des emplois (+4 800 au T1 et +4 100 au T2). De plus, l’investissement construction avait apporté une contribution positive à la croissance (+0,1 point de % au T2 2011).
Toutefois, le comportement positif du côté des permis permet d’espérer une évolution plus positive sur les prochains trimestres. Espoir fragile car comme l’ont montré les années 2003-2007, la corrélation entre flambée des permis et répercussions sur les chantiers est faible.
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Alors que les mois d’été s’accompagnent généralement d’une poussée saisonnière des mises en chantier, rien de tel sur l’été 2011. On a donc une tendance de fond, les données corrigées des variations saisonnières publiées par le SOeS tombant au plus bas depuis fin 2010.
Si les chantiers sont mal orientés, les permis de construire se portent bien. Avec 136 837 permis accordés sur juillet-septembre (+11,1 % sur le trimestre), les perspectives d’activité sont favorables.
Concernant la construction de locaux pas de grande évolution, mises en chantiers et permis restant atones sur les derniers mois.
Pourquoi est-ce important ?
La construction en France reste dans le marasme, la période estivale n’a pas apporté l’activité attendue (pas de matérialisation des permis dans les chantiers). Malgré une rapide amélioration fin 2010 et début 2011, l’activité a replongé et retrouve les plus bas.
Les conséquences pour l’économie française vont se faire sentir via le marché du travail et l’investissement logement. Sur les deux derniers trimestres, le secteur de la construction avait recommencé à créer des emplois (+4 800 au T1 et +4 100 au T2). De plus, l’investissement construction avait apporté une contribution positive à la croissance (+0,1 point de % au T2 2011).
Toutefois, le comportement positif du côté des permis permet d’espérer une évolution plus positive sur les prochains trimestres. Espoir fragile car comme l’ont montré les années 2003-2007, la corrélation entre flambée des permis et répercussions sur les chantiers est faible.