Les plans de redressements des finances publiques adoptés dans les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne) reposent certes sur des coupes sévères dans les dépenses mais aussi sur une augmentation générale des taxes et impôts, donc de la pression fiscale.
Comme le montre la graphique ci-contre, ceci n’est pas forcément le plus idiot. Dans ces pays, le % du PIB capté par le secteur public était en 2010 inférieur à la moyenne de la zone euro (45 %) du PIB. En tablant sur une convergence, l’Espagne pourrait augmenter ses revenus de 9,3 % du PIB, soit largement plus que le déficit public espagnol (4,4 % du PIB en 2012). Une politique de hausse des impôts peut donc fonctionner sans soumettre le pays à une augmentation déraisonnable de la pression fiscale.
Pour les autres pays, la situation est plus compliquée. En Irlande, le déficit devrait encore atteindre 7,4 % en 2012 contre un écart de 10,4 % du PIB pour la pression fiscale. Pour la Grèce (recettes à 39 % du PIB) et le Portugal (42 % du PIB), l’augmentation des recettes ne comblera pas, quoiqu’il arrive, les déficits.
On remarquera que l’Italie, la Belgique et la France sont en situation délicate. Ces pays ont déjà un niveau de recettes élevé et ont donc peu de marges de manœuvre du côté du levier fiscal pour réduire leur déficit.
Comme le montre la graphique ci-contre, ceci n’est pas forcément le plus idiot. Dans ces pays, le % du PIB capté par le secteur public était en 2010 inférieur à la moyenne de la zone euro (45 %) du PIB. En tablant sur une convergence, l’Espagne pourrait augmenter ses revenus de 9,3 % du PIB, soit largement plus que le déficit public espagnol (4,4 % du PIB en 2012). Une politique de hausse des impôts peut donc fonctionner sans soumettre le pays à une augmentation déraisonnable de la pression fiscale.
Pour les autres pays, la situation est plus compliquée. En Irlande, le déficit devrait encore atteindre 7,4 % en 2012 contre un écart de 10,4 % du PIB pour la pression fiscale. Pour la Grèce (recettes à 39 % du PIB) et le Portugal (42 % du PIB), l’augmentation des recettes ne comblera pas, quoiqu’il arrive, les déficits.
On remarquera que l’Italie, la Belgique et la France sont en situation délicate. Ces pays ont déjà un niveau de recettes élevé et ont donc peu de marges de manœuvre du côté du levier fiscal pour réduire leur déficit.