La BCE va apporter une aide indirecte à la Grèce qui va permettre de réduire de 3,2 milliards d'euros le besoin de financement du pays.
La Banque Centrale Européenne détient entre 4à et 50 milliards d'euros d'obligations grecques selon les estimations (pas de communication de la BCE sur ce point) qu'elle a acheté à travers son programme SMP d'achat d'obligations publiques. Le SMP a été lancé en mai 2010 et est destiné à réduire les tensions sur le marché obligataire pour les PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) mais pas à faire des bénéfices.
Or, comme ces titres ont été achetés à prix cassé, la BCE peut dégager un bénéfice lié à l'écart entre le prix d'achat et la valeur faciale (à laquelle est remboursée l'obligation) du papier de dette.
La banque centrale va redistribuer une partie de cette plus-value à ses actionnaires (les Etats européens) à travers les banques centrales nationale. Ces derniers vont ensuite "rendre" les sommes correspondantes à la Grèce.
Le mécanisme précis est détaillé dans le communiqué de l'Eurogoupe. Il va permettre de réduire d'ici à 2020 le niveau de dette sur le PIB de 4,6 point de % (3,2 milliards d'euros de moins à payer d'ici là).
A lui seul, le programme SMP va participer à hauteur de 10 % à l'effort de réduction de la dette, sans perte pour les Etats ou la BCE. En revanche, il est exclu que la BCE participe à l'opération de restructuration de la dette grecque qui prévoit un effacement de 50 % sur les obligations détenues.
La Banque Centrale Européenne détient entre 4à et 50 milliards d'euros d'obligations grecques selon les estimations (pas de communication de la BCE sur ce point) qu'elle a acheté à travers son programme SMP d'achat d'obligations publiques. Le SMP a été lancé en mai 2010 et est destiné à réduire les tensions sur le marché obligataire pour les PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) mais pas à faire des bénéfices.
Or, comme ces titres ont été achetés à prix cassé, la BCE peut dégager un bénéfice lié à l'écart entre le prix d'achat et la valeur faciale (à laquelle est remboursée l'obligation) du papier de dette.
La banque centrale va redistribuer une partie de cette plus-value à ses actionnaires (les Etats européens) à travers les banques centrales nationale. Ces derniers vont ensuite "rendre" les sommes correspondantes à la Grèce.
Le mécanisme précis est détaillé dans le communiqué de l'Eurogoupe. Il va permettre de réduire d'ici à 2020 le niveau de dette sur le PIB de 4,6 point de % (3,2 milliards d'euros de moins à payer d'ici là).
A lui seul, le programme SMP va participer à hauteur de 10 % à l'effort de réduction de la dette, sans perte pour les Etats ou la BCE. En revanche, il est exclu que la BCE participe à l'opération de restructuration de la dette grecque qui prévoit un effacement de 50 % sur les obligations détenues.