Dans son discours sur les perspectives économiques aux USA, Ben Bernanke a signalé que l’inflation n’était installée aux USA (« we see little indication that the higher rate of inflation experienced so far this year has become ingrained in the economy »).
En effet, même si l’inflation totale a atteint en juillet +3,6 % sur un an, la Fed:http://www.gecodia.fr/tags/Fed/ considère que l’état de l’économie américaine ne permettra pas à cette inflation de se transmettre en dehors des prix de l’énergie et de l’alimentation. La situation toujours critique sur le marché du travail et la modération salariale est suffisante pour empêcher une dérive de l’inflation sous-jacente. De surcroît, les anticipations d’inflation sont bien ancrées.
Le président de la banque centrale américaine constate que la croissance économique a été particulièrement faible au premier semestre (moins de 1 % annualisé). Même si certains effets négatifs vont se dissiper, la Fed considère qu'elle restera trop faible. La consommation des ménages, premier moteur de l’économie américaine, continuera à être freinée par un marché du travail anémique, la baisse des prix immobiliers et un niveau d’endettement toujours conséquent.
De plus, pour expliquer pourquoi cette sortie de récession est si faiblarde, Ben Bernanke souligne les effets du cocktail formé par la crise immobilière et la crise financière. L’assainissement prévu des finances publiques si rajoutera.
Concernant la politique monétaire, le président de la Fed a rappelé que la banque centrale avait adopté une nouvelle mesure non-conventionnelle en s’engageant à maintenir son taux directeur inchangé jusque mi-2013. Mais, il note aussi que la Fed a les outils pour faire plus si nécessaire et qu'elle est prête à les utiliser de façon appropriée.
Pourquoi est-ce important ?
Le double mandat de la Fed est toujours sous pression. La croissance faible et l’absence de problème sur l’inflation donne toute latitude aux banquiers centraux américains pour soutenir d’avantage l’économie US.
Après le quantitative easing 2 (QE2) et l’annonce du maintien du taux Fed Funds inchangé pour 2 ans, un QE3 semble désormais très probable pour le prochain FOMC (20 septembre).
En effet, même si l’inflation totale a atteint en juillet +3,6 % sur un an, la Fed:http://www.gecodia.fr/tags/Fed/ considère que l’état de l’économie américaine ne permettra pas à cette inflation de se transmettre en dehors des prix de l’énergie et de l’alimentation. La situation toujours critique sur le marché du travail et la modération salariale est suffisante pour empêcher une dérive de l’inflation sous-jacente. De surcroît, les anticipations d’inflation sont bien ancrées.
Le président de la banque centrale américaine constate que la croissance économique a été particulièrement faible au premier semestre (moins de 1 % annualisé). Même si certains effets négatifs vont se dissiper, la Fed considère qu'elle restera trop faible. La consommation des ménages, premier moteur de l’économie américaine, continuera à être freinée par un marché du travail anémique, la baisse des prix immobiliers et un niveau d’endettement toujours conséquent.
De plus, pour expliquer pourquoi cette sortie de récession est si faiblarde, Ben Bernanke souligne les effets du cocktail formé par la crise immobilière et la crise financière. L’assainissement prévu des finances publiques si rajoutera.
Concernant la politique monétaire, le président de la Fed a rappelé que la banque centrale avait adopté une nouvelle mesure non-conventionnelle en s’engageant à maintenir son taux directeur inchangé jusque mi-2013. Mais, il note aussi que la Fed a les outils pour faire plus si nécessaire et qu'elle est prête à les utiliser de façon appropriée.
Pourquoi est-ce important ?
Le double mandat de la Fed est toujours sous pression. La croissance faible et l’absence de problème sur l’inflation donne toute latitude aux banquiers centraux américains pour soutenir d’avantage l’économie US.
Après le quantitative easing 2 (QE2) et l’annonce du maintien du taux Fed Funds inchangé pour 2 ans, un QE3 semble désormais très probable pour le prochain FOMC (20 septembre).