Le plongeon des indicateurs économiques avancés de l’OCDE pour l’Europe continue en octobre 2011, avec un indice qui s’enfonce sous les 100 points (cf. graphique), c'est-à-dire que les perspectives de croissance sont de plus en plus médiocres.
La tendance à la baisse en zone euro mais aussi le Royaume-Uni s’accentue. Le niveau est au plus bas depuis mi-2009, soit depuis la sortie de la Grande Récession. Les indices ne sont pas encore pleinement installés dans une zone compatible avec une récession, mais tous les grands pays – y compris l’Allemagne – sont sous les 100 points.
Toutefois, compte tenu de la tendance et des évolutions déjà observées sur les 30 dernières années, cet indicateur pointe clairement vers au mieux une stagnation économique, si les prochains mois sont plus positifs et au pire vers une nouvelle récession en zone euro. 3 ans après la plus grave contraction économique enregistrée depuis l’Après-guerre, l’Europe est à nouveau confrontée à une crise économique potentiellement sévère.
La tendance à la baisse en zone euro mais aussi le Royaume-Uni s’accentue. Le niveau est au plus bas depuis mi-2009, soit depuis la sortie de la Grande Récession. Les indices ne sont pas encore pleinement installés dans une zone compatible avec une récession, mais tous les grands pays – y compris l’Allemagne – sont sous les 100 points.
Toutefois, compte tenu de la tendance et des évolutions déjà observées sur les 30 dernières années, cet indicateur pointe clairement vers au mieux une stagnation économique, si les prochains mois sont plus positifs et au pire vers une nouvelle récession en zone euro. 3 ans après la plus grave contraction économique enregistrée depuis l’Après-guerre, l’Europe est à nouveau confrontée à une crise économique potentiellement sévère.
Toutes les grandes zones économiques sont sur la pente descendante. L’Asie suit de près l’Europe et entre aussi dans une phase de croissance inférieure à son potentiel. Les Etats-Unis résistent pour l’instant et conservent des perspectives plus favorables que les autres zones.
Les principaux pays émergents n’échappent pas à la modération généralisée. L’Inde et le Brésil sont particulièrement en difficultés, avec un coup de frein qui dépasse désormais celui observé en 2008 et 2009 pour l’économie indienne et un ralentissement qui s’accentue au Brésil.
Les autres économies restent soit sur un niveau compatible avec une croissance économique au potentiel (Chine et Indonésie) soit enregistrent encore des rythmes soutenus (Russie et Afrique du Sud).
Au-delà de la récession qui s’enclenche en zone euro, l’ensemble de l’économie mondiale connaît un ralentissement, pays émergents compris. Si certains pays surnagent, la tendance est partout à la baisse pour les perspectives de croissance. Il ne faut pas attendre du commerce mondial qu’il soutienne le cycle de croissance. Ceci « colle » bien avec un double dip dans les pays développés.
Les principaux pays émergents n’échappent pas à la modération généralisée. L’Inde et le Brésil sont particulièrement en difficultés, avec un coup de frein qui dépasse désormais celui observé en 2008 et 2009 pour l’économie indienne et un ralentissement qui s’accentue au Brésil.
Les autres économies restent soit sur un niveau compatible avec une croissance économique au potentiel (Chine et Indonésie) soit enregistrent encore des rythmes soutenus (Russie et Afrique du Sud).
Au-delà de la récession qui s’enclenche en zone euro, l’ensemble de l’économie mondiale connaît un ralentissement, pays émergents compris. Si certains pays surnagent, la tendance est partout à la baisse pour les perspectives de croissance. Il ne faut pas attendre du commerce mondial qu’il soutienne le cycle de croissance. Ceci « colle » bien avec un double dip dans les pays développés.