L’indice de prix immobilier Case-Shiller a chuté en septembre 2010, avec -0,8 % sur le mois pour l’indice 20 grandes agglomérations (-0,7 % pour l’indice 10 grandes agglomérations). Il s’agit de la 3e baisse d’affilée et les mois de juillet et août ont même été revu, avec des baisses plus marquées (-0,3 % en juillet 2010 et -0,5 % en août).
Il n’y a plus trop d’ambigüité possible, les prix immobiliers aux USA sont orientés à la baisse. L’indice de prix immobilier FHFA le confirme, reculant de 0,7 % en septembre (août revu à +0 % contre +0,4 % précédemment).
Il n’y a plus trop d’ambigüité possible, les prix immobiliers aux USA sont orientés à la baisse. L’indice de prix immobilier FHFA le confirme, reculant de 0,7 % en septembre (août revu à +0 % contre +0,4 % précédemment).
Ainsi que ce soit pour l’indice CS-S&P (tous types de prêts mais couverture géographique limitée) ou l’indice FHFA (logements achetés par les emprunteurs bien notés) la tendance (cf. graphique ci-dessous) est négative. La chute est néanmoins plus modérée qu’en 2008.
Ceci confirme l’état toujours très dégradé du marché immobilier des États-Unis. Il s’agit là d’un élément qui pèse sur la croissance via l’emploi et via la richesse des ménages (prix immobilier en baisse = perte de patrimoine = besoin d’épargne plus élevé = moins consommation).
L’impact sur la consommation des ménages n’est pas encore évident, au vu des derniers résultats. Toutefois, on devrait observer les premiers effets début 2011, surtout si la baisse s’accentue encore.
Ceci confirme l’état toujours très dégradé du marché immobilier des États-Unis. Il s’agit là d’un élément qui pèse sur la croissance via l’emploi et via la richesse des ménages (prix immobilier en baisse = perte de patrimoine = besoin d’épargne plus élevé = moins consommation).
L’impact sur la consommation des ménages n’est pas encore évident, au vu des derniers résultats. Toutefois, on devrait observer les premiers effets début 2011, surtout si la baisse s’accentue encore.