Les prix immobiliers au premier trimestre 2011 sont toujours en hausse mais une relative modération est visible. Pour l’ensemble de la France, la hausse des prix dans l’ancien a été de 1,5 % sur le trimestre après quatre trimestres consécutifs de hausse entre 2 % et 2,5 %. Sur un an, la hausse revient à +8,7 %.
L’indice des prix En niveau, l’indice des prix au plan national dépasse le pic de 2008 de 2,6 %. Il s’agit d’un nouveau record pour les prix immobiliers. Au niveau des marchés, on observe un décalage très surprenant entre prix des maisons (seulement +0,1 %) et prix des appartements (+2,9 %). Depuis la reprise mi-2009, l’évolution était quasiment identique pour les deux.
Ceci s’explique à la fois par un « effet Paris » pour les appartements (+5,6 % à Paris seul) et par un « effet province » pour les maisons. Comme les prix des maisons en Île-de-France progressent toujours de 2,1 % sur le trimestre, il paraît logique que les prix en province soient en net recul sur le T1 2011 (données sur la province seule non disponibles pour le T1 2011).
Impacts économiques
Le mouvement bizarre sur les prix des maisons interpelle. Si le marché francilien et surtout parisien reste bouillant, les autres régions semblent marquer le pas et ne suivent pas l’Île-de-France. Avec des niveaux de valorisation en dégradation rapide du fait de la remontée des prix, ceci pourrait être un premier signe d’accalmie sur le marché.
Nous conservons notre vision sur le marché immobilier français : baissier à moyen terme (raisons : valorisation, hausse des taux longs, dégradation de la solvabilité des ménages et diminution des aides à l’investissement et à l’accession). Pour l’instant, le marché n’est pas sur ce scénario.
L’indice des prix En niveau, l’indice des prix au plan national dépasse le pic de 2008 de 2,6 %. Il s’agit d’un nouveau record pour les prix immobiliers. Au niveau des marchés, on observe un décalage très surprenant entre prix des maisons (seulement +0,1 %) et prix des appartements (+2,9 %). Depuis la reprise mi-2009, l’évolution était quasiment identique pour les deux.
Ceci s’explique à la fois par un « effet Paris » pour les appartements (+5,6 % à Paris seul) et par un « effet province » pour les maisons. Comme les prix des maisons en Île-de-France progressent toujours de 2,1 % sur le trimestre, il paraît logique que les prix en province soient en net recul sur le T1 2011 (données sur la province seule non disponibles pour le T1 2011).
Impacts économiques
Le mouvement bizarre sur les prix des maisons interpelle. Si le marché francilien et surtout parisien reste bouillant, les autres régions semblent marquer le pas et ne suivent pas l’Île-de-France. Avec des niveaux de valorisation en dégradation rapide du fait de la remontée des prix, ceci pourrait être un premier signe d’accalmie sur le marché.
Nous conservons notre vision sur le marché immobilier français : baissier à moyen terme (raisons : valorisation, hausse des taux longs, dégradation de la solvabilité des ménages et diminution des aides à l’investissement et à l’accession). Pour l’instant, le marché n’est pas sur ce scénario.
