En zone euro, les prix immobiliers au dernier trimestre de 2011 reculent de 0,2 % sur un an, soit la première baisse depuis début 2010 (données BCE). Le fléchissement était visible depuis le début de l’année dernière et c’est accentué à partir du second semestre. Sur un trimestre, le recul est très sensible avec une chute de 1 % entre le T3 et le T4, un recul comparable à celui observé au plus fort de la crise immobilière européenne de 2008-2009.
Sur l’ensemble de l’année, les prix ont tout de même progressé en moyenne annuelle de 1,0 %, après +1,1 % en 2010 et -3,2 % en 2009. On est loin des rythmes observés entre 2000 et 2007, quand les prix progressaient en moyenne de 6 % par an.
Au sein de la zone euro, on distingue toujours une Europe à 3 vitesses.
Quelques pays se distinguent par une progression sensible des prix. La France, La Belgique, l’Autriche et l’Allemagne enregistrent encore des hausses supérieures à 2 % sur un an, rythme supérieur à l’inflation. Toutefois, on peut noter que les prix fléchissent aussi, notamment pour le marché français, le plus dynamique de la zone euro.
Viennent ensuite les pays peu ou prou en stagnation (Italie, Finlande, Portugal, Luxembourg, Malte).
Enfin, les prix immobilier en Espagne, Irlande, Grèce, Slovénie et Pays-Bas sont en nette baisse. L’Irlande se distingue de cet ensemble par la chute toujours très rapide de la valeur des biens (-16 % sur un an) mais l’Espagne est désormais sur ses talons (-11 %). Le marché immobilier grec, après avoir longtemps résisté, commence aussi à craquer (-6 %). Enfin, pour les Pays-Bas (pays à forte hausse de prix avant crise et à très fort endettement des ménages) la chute s’accentue sans atteindre encore la gravité de celles des PIGS.
A retenir :
La chute des prix immobiliers illustre les répercussions de la crise de dette sur les banques (crédit moins abondant), de la récession (chômage et salaires contraints), de l’austérité (hausse d’impôts), de l’endettement des ménages (élevé partout) et enfin d’une valorisation immobilière toujours supérieure aux niveaux de longue période (prix trop hauts par rapport aux revenus et rendement locatif faible).
La hiérarchie avec une zone euro à trois vitesses reflète la gravité des facteurs précédents selon les pays.
Ceci alimente la récession via la chute de l’investissement et de l’emploi dans la construction qui alimente à son tour la chute de l’immobilier.
Enfin, ceci met un peu plus la pression sur les banques européennes à travers la montée des créances douteuses (ménages mais surtout entreprises et promoteurs).
Sur l’ensemble de l’année, les prix ont tout de même progressé en moyenne annuelle de 1,0 %, après +1,1 % en 2010 et -3,2 % en 2009. On est loin des rythmes observés entre 2000 et 2007, quand les prix progressaient en moyenne de 6 % par an.
Au sein de la zone euro, on distingue toujours une Europe à 3 vitesses.
Quelques pays se distinguent par une progression sensible des prix. La France, La Belgique, l’Autriche et l’Allemagne enregistrent encore des hausses supérieures à 2 % sur un an, rythme supérieur à l’inflation. Toutefois, on peut noter que les prix fléchissent aussi, notamment pour le marché français, le plus dynamique de la zone euro.
Viennent ensuite les pays peu ou prou en stagnation (Italie, Finlande, Portugal, Luxembourg, Malte).
Enfin, les prix immobilier en Espagne, Irlande, Grèce, Slovénie et Pays-Bas sont en nette baisse. L’Irlande se distingue de cet ensemble par la chute toujours très rapide de la valeur des biens (-16 % sur un an) mais l’Espagne est désormais sur ses talons (-11 %). Le marché immobilier grec, après avoir longtemps résisté, commence aussi à craquer (-6 %). Enfin, pour les Pays-Bas (pays à forte hausse de prix avant crise et à très fort endettement des ménages) la chute s’accentue sans atteindre encore la gravité de celles des PIGS.
A retenir :
La chute des prix immobiliers illustre les répercussions de la crise de dette sur les banques (crédit moins abondant), de la récession (chômage et salaires contraints), de l’austérité (hausse d’impôts), de l’endettement des ménages (élevé partout) et enfin d’une valorisation immobilière toujours supérieure aux niveaux de longue période (prix trop hauts par rapport aux revenus et rendement locatif faible).
La hiérarchie avec une zone euro à trois vitesses reflète la gravité des facteurs précédents selon les pays.
Ceci alimente la récession via la chute de l’investissement et de l’emploi dans la construction qui alimente à son tour la chute de l’immobilier.
Enfin, ceci met un peu plus la pression sur les banques européennes à travers la montée des créances douteuses (ménages mais surtout entreprises et promoteurs).
© www.gecodia.fr | Prix immobiliers en Europe (ancien + neuf) - var. sur un an | |||||||||
Principaux indices | sept-09 | déc-09 | mars-10 | juin-10 | sept-10 | déc-10 | mars-11 | juin-11 | sept-11 | déc-11 |
Europe (Eurostat) | -4.2% | -2.5% | 0.2% | 2.4% | 1.8% | 1.3% | 0.7% | 0.1% | -0.2% | : |
Zone euro (BCE) | -3.8% | -2.3% | -0.8% | 1.4% | 1.8% | 1.9% | 2.0% | 1.1% | 1.0% | -0.2% |
Zone euro | sept-09 | déc-09 | mars-10 | juin-10 | sept-10 | déc-10 | mars-11 | juin-11 | sept-11 | déc-11 |
Allemagne | -0.6% | -0.7% | -1.5% | 0.7% | 1.4% | 1.5% | 3.1% | 2.3% | 2.7% | 2.3% |
France | -7.7% | -4.1% | 1.2% | 5.3% | 6.5% | 7.6% | 7.0% | 7.1% | 6.3% | 4.3% |
Italie (semestriel) | : | -0.6% | : | -0.2% | : | 0.4% | : | 0.9% | : | 0.5% |
Espagne | -7.0% | -4.3% | -2.9% | -0.9% | -2.2% | -1.9% | -4.1% | -6.8% | -7.4% | -11.2% |
Pays-Bas | -5.1% | -5.0% | -4.4% | -2.0% | -0.6% | -1.0% | -1.2% | -1.9% | -2.7% | -3.4% |
Belgique | -1.4% | 1.3% | 3.8% | 5.9% | 5.9% | 5.9% | 3.1% | 3.5% | 4.0% | : |
Autriche | 3.4% | 1.9% | 5.7% | 5.3% | 5.0% | 6.8% | 3.9% | 1.4% | 5.8% | : |
Grèce | -5.1% | -4.0% | -1.8% | -4.7% | -5.2% | -7.0% | -5.4% | -4.9% | -4.3% | -5.9% |
Finlande | 0.4% | 7.9% | 11.4% | 10.3% | 8.0% | 5.2% | 4.1% | 3.2% | 2.7% | 1.0% |
Irlande | -20.6% | -19.1% | -16.6% | -13.0% | -11.3% | -11.0% | -11.1% | -12.4% | -13.5% | -15.8% |
Portugal | -0.8% | -0.6% | 1.3% | 1.6% | 2.8% | 1.6% | 0.6% | 0.2% | -0.8% | -0.8% |
Slovaquie | -10.9% | -5.0% | 1.1% | 4.2% | 4.6% | 1.5% | 1.1% | : | : | : |
Slovénie | -14.3% | -12.3% | -8.3% | -3.7% | -1.3% | -2.1% | -2.5% | -2.8% | -4.3% | -2.7% |
Luxembourg | -2.6% | -2.3% | 2.6% | 4.4% | 5.7% | 5.1% | 2.4% | 5.7% | 1.9% | : |
Malte | -2.5% | -1.4% | 4.5% | 0.5% | 1.5% | -2.0% | -2.6% | 0.0% | 1.8% | : |
Sources : BCE, Insee, Eurostat, INE | En italique, estimation à partir des données nationales |