Les mauvaises nouvelles se succèdent à travers le monde concernant les récoltes sur la campagne 2011-2012. Actuellement des sécheresses avérées sont signalées en Europe, aux USA et en Chine. Dans ces zones, les pertes de production pour le blé et le maïs sont désormais considérées comme inévitables. Des débuts d’inquiétudes apparaissent en Russie (déjà durement touchée l’année dernière) et au Brésil.
Le poids de l’UE et de la Chine dans la production mondiale de blé est de près de 40 % en année normale. Au niveau de la production mondiale de maïs, les pays concernés représentent les ¾ des récoltes totales. Toute la production n’est pas menacée (sécheresse localisée) mais l’ampleur du stress reste conséquente.
Impacts économiques
Un choc de production se dessine. Actuellement, les fondamentaux sont encore contrés par des mouvements techniques. En effet, les Hedge Funds liquident une partie de leur positions spéculatives sur ces marchés. Toutefois, il semble désormais clair que les prévisions du département de l’agriculture des USA (USDA) pour la campagne 2011-2012 sont trop optimistes. La révision à venir devrait servir de déclencheur à une nouvelle poussée pour les cours du blé et de maïs.
Pour le blé, les dernières estimations n’incluent pas le stress en Europe. De plus, l’amélioration prévue en Russie (+40 % pour la production) est mise en doute. Pour le maïs, l’USDA anticipe une production US en hausse de 9 % par rapport à la campagne 2010-2011 et une production européenne en hausse de 7 %. Il semble là aussi que ce soit trop optimiste.
Le poids de l’UE et de la Chine dans la production mondiale de blé est de près de 40 % en année normale. Au niveau de la production mondiale de maïs, les pays concernés représentent les ¾ des récoltes totales. Toute la production n’est pas menacée (sécheresse localisée) mais l’ampleur du stress reste conséquente.
Impacts économiques
Un choc de production se dessine. Actuellement, les fondamentaux sont encore contrés par des mouvements techniques. En effet, les Hedge Funds liquident une partie de leur positions spéculatives sur ces marchés. Toutefois, il semble désormais clair que les prévisions du département de l’agriculture des USA (USDA) pour la campagne 2011-2012 sont trop optimistes. La révision à venir devrait servir de déclencheur à une nouvelle poussée pour les cours du blé et de maïs.
Pour le blé, les dernières estimations n’incluent pas le stress en Europe. De plus, l’amélioration prévue en Russie (+40 % pour la production) est mise en doute. Pour le maïs, l’USDA anticipe une production US en hausse de 9 % par rapport à la campagne 2010-2011 et une production européenne en hausse de 7 %. Il semble là aussi que ce soit trop optimiste.