La production industrielle en France a rebondi en juillet 2010. L’indice pour l’industrie dans son ensemble progresse de 0,9 % sur le mois, après avoir lourdement chuté de -1,7 % en juin. Pour la seule industrie manufacturière française la production est en hausse de 1,4 % sur le mois après -1,2 % en juin.
Ainsi, après un printemps décevant, l’été s’amorce mieux. Toutefois, la production industrielle dans le secteur manufacturier en France n’a progressé, fin juillet 2010, que de 5,5 % sur un an, loin des performances observées en Allemagne (+10,9 %). Si l’industrie française profite bien d’un regain de demande étrangère via ses exportations le fait qu’elle trouve ses clients surtout en Europe a limité ses gains. Surtout comparé à une industrie allemande qui tire pleinement profit de la demande en provenance d’Europe de l’Est, d’Asie et aussi d’Amérique Latine.
Le niveau reste nettement inférieur de 12,7 % à celui d’avant la crise. Cette lente reprise rend impossible la fin des pertes d’emplois salariés dans l’industrie en France.
Ainsi, après un printemps décevant, l’été s’amorce mieux. Toutefois, la production industrielle dans le secteur manufacturier en France n’a progressé, fin juillet 2010, que de 5,5 % sur un an, loin des performances observées en Allemagne (+10,9 %). Si l’industrie française profite bien d’un regain de demande étrangère via ses exportations le fait qu’elle trouve ses clients surtout en Europe a limité ses gains. Surtout comparé à une industrie allemande qui tire pleinement profit de la demande en provenance d’Europe de l’Est, d’Asie et aussi d’Amérique Latine.
Le niveau reste nettement inférieur de 12,7 % à celui d’avant la crise. Cette lente reprise rend impossible la fin des pertes d’emplois salariés dans l’industrie en France.
Le yoyo entre juin et juillet s’explique par l’évolution chaotique que la production dans l’industrie automobile. En juillet, la production du secteur automobile a repris de 6,7 % après la chute de 6,5 % de juin. Toutefois, comme le montre le graphique, en tendance la pente reste négative. Ceci est lié à aux mauvais résultats en termes de ventes de voitures en France et au-delà en Europe. La fin des subventions à l’achat met l’industrie automobile française en difficulté.
Les autres grands secteurs industriels sont globalement en hausse en juillet mais sur un pas de sénateur. Notamment, la production de biens destinés à l’investissement (équipements, machines …) progresse peu. Ceci ne pousse pas à l’optimisme pour la croissance à court terme. Le PIB de la France au T2 2010 a bien profité d’une reprise de l’investissement. Mais, cette dernière restant molle si l’on en croit les données de production de biens d’équipement, l’impact sur la croissance économique restera limité.