La production industrielle en France a fortement reculé en juin 2010, la production de l’industrie automobile s’effondrant. L’indice pour l’industrie dans son ensemble recule de 1,7 % sur le mois, ce qui annule en quasi-totalité la forte progression du mois de mai (+1,9 %). Pour la seule industrie manufacturière le repli est de 1,3 % sur le mois après +0,6 % en mai.
Ainsi, sur l’ensemble du T2 2010, la production industrielle n’a progressé que de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. Le niveau reste nettement inférieur à celui d’avant la crise (cf. graphique) ; la reprise est lente et cahoteuse. Dans ces conditions, il paraît impossible de récupérer beaucoup des emplois salariés perdus dans l’industrie en France, soit près 272 000 postes entre janvier 2008 et mars 2010.
Ainsi, sur l’ensemble du T2 2010, la production industrielle n’a progressé que de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. Le niveau reste nettement inférieur à celui d’avant la crise (cf. graphique) ; la reprise est lente et cahoteuse. Dans ces conditions, il paraît impossible de récupérer beaucoup des emplois salariés perdus dans l’industrie en France, soit près 272 000 postes entre janvier 2008 et mars 2010.
Le mauvais résultat du mois de juin s’explique par une contraction de près de 7,4 % de la production dans l’industrie automobile. Ceci s’explique tout simplement par les mauvais résultats en termes de ventes de voitures en France et au-delà en Europe. L’industrie automobile a sauvé son année 2009 grâce aux primes à la casse adoptées un peu partout en Europe. 2010 constitue un retour à la réalité douloureux. Le secteur a perdu 17 % de sa production par rapport au pic d’août 2009.
Il faut aussi noter que les autres secteurs ne se portent pas non plus très bien, notamment les secteurs produisant des biens destinés à l’investissement (machines, biens équipements…). Par conséquent, la demande pour ce type de produit étant faible, les entreprises investissent peu. Une mauvaise nouvelle dans le contexte actuel où la reprise économique en France est freinée par l’absence de reprise de la consommation des ménages et par un commerce extérieur qui pèse sur la croissance.
Par conséquent, les perspectives économiques en France apparaissent moins bonnes que celles pour la zone euro (cf. rubrique perspectives économique). L’écart se creuse avec l’Allemagne qui profite plus du dynamisme de son commerce extérieur, notamment parce que ce dernier entraîne dans son sillage l’investissement.
Il faut aussi noter que les autres secteurs ne se portent pas non plus très bien, notamment les secteurs produisant des biens destinés à l’investissement (machines, biens équipements…). Par conséquent, la demande pour ce type de produit étant faible, les entreprises investissent peu. Une mauvaise nouvelle dans le contexte actuel où la reprise économique en France est freinée par l’absence de reprise de la consommation des ménages et par un commerce extérieur qui pèse sur la croissance.
Par conséquent, les perspectives économiques en France apparaissent moins bonnes que celles pour la zone euro (cf. rubrique perspectives économique). L’écart se creuse avec l’Allemagne qui profite plus du dynamisme de son commerce extérieur, notamment parce que ce dernier entraîne dans son sillage l’investissement.