La production industrielle en France a stagné en septembre 2010. L’indice pour l’industrie dans son ensemble recule de -0,1 % sur le mois, après +0,1 % en août (revu à la hausse). Pour la seule industrie manufacturière française la production est aussi stagnante sur le mois après -0,1 % en septembre 2010 (cf. graphique).
Au final, sur l’ensemble du T3 2010, la production industrielle progresse de 0,4 % (+0,7 % pour l’industrie manufacturière), après +0,8 % au T2. Les mois de juillet à septembre ont donc marqué un ralentissement dans la reprise industrielle, ce qui est visible dans le graphique ci-dessous.
Malgré une très bonne performance des exportations françaises sur le T3, la faiblesse de la consommation des ménages a vraisemblablement limité les gains.
Dans l’industrie manufacturière, le niveau reste nettement inférieur (-12,7 %) à celui d’avant la crise. Dans ces conditions, il paraît très vraisemblable que les emplois perdus dans l’industrie en France le soient définitivement.
Au final, sur l’ensemble du T3 2010, la production industrielle progresse de 0,4 % (+0,7 % pour l’industrie manufacturière), après +0,8 % au T2. Les mois de juillet à septembre ont donc marqué un ralentissement dans la reprise industrielle, ce qui est visible dans le graphique ci-dessous.
Malgré une très bonne performance des exportations françaises sur le T3, la faiblesse de la consommation des ménages a vraisemblablement limité les gains.
Dans l’industrie manufacturière, le niveau reste nettement inférieur (-12,7 %) à celui d’avant la crise. Dans ces conditions, il paraît très vraisemblable que les emplois perdus dans l’industrie en France le soient définitivement.
Globalement, la stagnation de la production industrielle est expliquée par une stagnation, voire un léger recul, des niveaux de production dans l’industrie agroalimentaire, l’industrie automobile et la production de biens de consommation durables (électronique…). En revanche, la production de machines et équipement reste sur une tendance à la hausse (quoique pas flambante non plus).
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’investissement et donc pour la croissance (publication pour le T3 2010 vendredi prochain). Au T2 2010, le PIB de la 2010 html a bien profité de la reprise de l’investissement. L’installation de cette dernière serait une bonne nouvelle. Quand on regarde l’indicateur avancé OCDE pour la France une bonne nouvelle serait la bien venu pour écarter les risques de nouvelle récession.
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’investissement et donc pour la croissance (publication pour le T3 2010 vendredi prochain). Au T2 2010, le PIB de la 2010 html a bien profité de la reprise de l’investissement. L’installation de cette dernière serait une bonne nouvelle. Quand on regarde l’indicateur avancé OCDE pour la France une bonne nouvelle serait la bien venu pour écarter les risques de nouvelle récession.
