Le nombre de bénéficiaire du RSA progresse encore début 2010 en région Paca. Maintenant que le dispositif est stabilisé, avec la suppression du RMI et de l’Allocation Parent Isolé (API) et la fin de la montée en charge du dispositif, la lecture de l’évolution des chiffres des minima sociaux est « normalisée ». Et le résultat n’est pas bon. En effet, sur le T1 2010 le nombre de bénéficiaire du RSA a progressé de 1,6 % par rapport au trimestre précédent, à 166 341 personnes, contre 162 334 précédemment. Il s’agit de la troisième hausse consécutive à périmètre constant. On est 17 % au dessus des niveaux observés mi-2009.
Pour les départements, le poids des Bouches du Rhône est écrasant avec 85 640 allocataires du RSA suivi par le Var (29 570) et les Alpes-Maritimes (27 028).
Pour les départements, le poids des Bouches du Rhône est écrasant avec 85 640 allocataires du RSA suivi par le Var (29 570) et les Alpes-Maritimes (27 028).
Cette hausse des allocataires des minimas sociaux est à relier à l’état toujours très dégradé du marché du travail en Paca Le chômage notamment de longue durée a fortement progressé depuis 2008. Ces chômeurs de longue durée arrivant en fin de droit finissent par toucher le RSA.
Les allocataires du RSA représentent environ 8 % de l’emploi total de la région. Ainsi, pour réduire ce public de moitié (toute chose égale par ailleurs), il faudrait une hausse de l’emploi privé de près de 4 %. Soit un rythme de création d’emplois largement supérieur à celui des années fastes pré-crise. Inutile de dire que c’est illusoire d’autant plus que dans le même temps il faut aussi absorber la hausse du nombre de chômeurs. Le recul de la pauvreté en Paca n’est pas pour tout de suite.
Les allocataires du RSA représentent environ 8 % de l’emploi total de la région. Ainsi, pour réduire ce public de moitié (toute chose égale par ailleurs), il faudrait une hausse de l’emploi privé de près de 4 %. Soit un rythme de création d’emplois largement supérieur à celui des années fastes pré-crise. Inutile de dire que c’est illusoire d’autant plus que dans le même temps il faut aussi absorber la hausse du nombre de chômeurs. Le recul de la pauvreté en Paca n’est pas pour tout de suite.