Les rachats de dettes publiques par la Banque Centrale Européenne (BCE) ont représenté 3,8 milliards d’euros la semaine dernière, contre 1,6 milliards la semaine précédente. Ceci reste en dessous de la moyenne des 6 derniers mois (6,3 milliards d’achats hebdomadaires). Au total, les achats sur le marché secondaire sont portés à 216,8 milliards d’euros d’obligations d’Etat. Le programme SMP est actif depuis le printemps 2010.
La BCE n’était plus intervenue de façon aussi importante depuis fin novembre et a nettement augmenté son volume de dettes publiques achetées par rapport au niveau des semaines précédentes (cf. graphique ci-contre).
La BCE achète des dettes obligataires des PIIGS (dernièrement surtout Italie selon des informations non confirmées) afin de limiter la dérive des spreads. Elle a fortement augmenté son implication dans le marché entre août 2011 et novembre 2011 et a depuis réduit la voilure. Le niveau reste loin du plafond que se serait imposé la BCE, à 20 milliards € par semaine.
L’action d’« acheteur en dernier ressort » reste faible comparé à celle de la Banque d’Angleterre (BoE) ou de la Réserve Fédérale américaine (Fed), on n’est pas dans une politique de quantitative easing. Pour la BCE, le niveau des spreads reflète aussi une nouvelle appréciation du risque souverain par les investisseurs et est donc en partie « justifiée ». Compte tenu des limitations inclues dans le mandat de la BCE, le programme SMP fait face à des oppositions fortes au sein même de l’institution monétaire.
Pour l’instant, le Securities Market Program (SMP) est stérilisé, la BCE ne fait pas tourner la planche à billet pour ces achats. Chaque semaine, la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnait le même montant auprès des banques via une, procédure d’emprunt (la BCE emprunte aux banques le montant du SMP).
La BCE n’était plus intervenue de façon aussi importante depuis fin novembre et a nettement augmenté son volume de dettes publiques achetées par rapport au niveau des semaines précédentes (cf. graphique ci-contre).
La BCE achète des dettes obligataires des PIIGS (dernièrement surtout Italie selon des informations non confirmées) afin de limiter la dérive des spreads. Elle a fortement augmenté son implication dans le marché entre août 2011 et novembre 2011 et a depuis réduit la voilure. Le niveau reste loin du plafond que se serait imposé la BCE, à 20 milliards € par semaine.
L’action d’« acheteur en dernier ressort » reste faible comparé à celle de la Banque d’Angleterre (BoE) ou de la Réserve Fédérale américaine (Fed), on n’est pas dans une politique de quantitative easing. Pour la BCE, le niveau des spreads reflète aussi une nouvelle appréciation du risque souverain par les investisseurs et est donc en partie « justifiée ». Compte tenu des limitations inclues dans le mandat de la BCE, le programme SMP fait face à des oppositions fortes au sein même de l’institution monétaire.
Pour l’instant, le Securities Market Program (SMP) est stérilisé, la BCE ne fait pas tourner la planche à billet pour ces achats. Chaque semaine, la banque centrale récupère l’argent injecté via ces achats en ponctionnait le même montant auprès des banques via une, procédure d’emprunt (la BCE emprunte aux banques le montant du SMP).