Les statistiques de la Banque de France montrent qu’en 2010, le nombre de dossier déposés auprès de ses services concernant les procédures d’endettement excessif ont cru de seulement 0,8 % par rapport à 2009, à 218 102 dossiers, alors que la hausse avait atteint 14,8 % en 2009. Les procédures acceptées par les services de la Banque de France ont même très légèrement baissé (-0,4 %).
En revanche, les statistiques sont moins favorables sur les premiers mois de 2011. En janvier et février 2011, le nombre de dossier jugés recevables s’envole de 16 %. Ceci est cohérent avec les indications diverses sur les niveaux d’activité des entreprises de rachat de crédit, globalement orientés à la hausse.
Les difficultés du marché du travail, avec l’augmentation du chômage, mais surtout l’exclusion durable du marché du travail (chômage de longue durée et RSA) ont logiquement entraîné une hausse des dossiers de surendettement. Toutefois, la situation reste nettement moins dégradée que lors de la précédente phase de stagnation de l’économie française (2002-2004). A cette époque, les dossiers recevables avaient augmenté de 23 % en 2003 puis de 6 % 2004. Ceci malgré une crise économique bien plus profonde en 2008 et 2009, avec la destruction de près d’un demi million d’emploi entre mi-2008 et mi-2009 (dont seulement 175 500 ont été récupéré depuis), et malgré un niveau global d’endettement nettement plus élevé (dette des ménages proche de 78 % du revenu disponible contre 60 % en 2004).
Le bas niveau des taux d’intérêt conjugué à l’augmentation de l’activité des sociétés de rachat de crédit participe vraisemblablement à limiter les situations de détresse financière liées à l’endettement excessif.
En revanche, les statistiques sont moins favorables sur les premiers mois de 2011. En janvier et février 2011, le nombre de dossier jugés recevables s’envole de 16 %. Ceci est cohérent avec les indications diverses sur les niveaux d’activité des entreprises de rachat de crédit, globalement orientés à la hausse.
Les difficultés du marché du travail, avec l’augmentation du chômage, mais surtout l’exclusion durable du marché du travail (chômage de longue durée et RSA) ont logiquement entraîné une hausse des dossiers de surendettement. Toutefois, la situation reste nettement moins dégradée que lors de la précédente phase de stagnation de l’économie française (2002-2004). A cette époque, les dossiers recevables avaient augmenté de 23 % en 2003 puis de 6 % 2004. Ceci malgré une crise économique bien plus profonde en 2008 et 2009, avec la destruction de près d’un demi million d’emploi entre mi-2008 et mi-2009 (dont seulement 175 500 ont été récupéré depuis), et malgré un niveau global d’endettement nettement plus élevé (dette des ménages proche de 78 % du revenu disponible contre 60 % en 2004).
Le bas niveau des taux d’intérêt conjugué à l’augmentation de l’activité des sociétés de rachat de crédit participe vraisemblablement à limiter les situations de détresse financière liées à l’endettement excessif.
