La réunion de février 2011 de la Banque Centrale Européenne (BCE) n’a pas apporté d’élément nouveau par rapport à celle de janvier. Le taux refi est maintenu à 1 % et il n’y a pas de modification concernant la gestion de la liquidité.
Rappelons que le ton a été durcit en janvier. Il est plus « hawkish », avec une préoccupation plus nette accordée au développement entourant l’inflation. La BCE note que les tensions inflationnistes sont toujours équilibrées à moyen terme mais que le contexte est plus incertain, le risque de hausse de l’inflation s’étant renforcé. La BCE considère toujours que la poussée actuelle (+2,4 % sur un an en janvier) est transitoire et que l’inflation en zone euro rejoindra la cible fin 2011 (proche de 2 % mais sous 2 %). Même si la situation doit être suivie de très près, notamment en cas de surprise à la hausse au cours des prochains mois, la BCE juge la situation conforme à ses attentes.
Concernant le pilier monétaire, la faiblesse persistante au niveau des agrégats monétaires continuant, la situation est là aussi en ligne avec une politique monétaire toujours accommodante.
Actuellement, les anticipations d’inflation sont bien ancrées, l’inflation sous-jacente est basse et stable et le flux de crédit est atone. Seule une modification de ce triptyque pourra faire basculer la BCE en mode « hausse de taux ». Selon nous, le statu quo va persister au cours des prochains mois.
Lors de la séance de questions-réponses suivant la conférence de presse, J.-C. Trichet n’a pas apporté d’éléments significatifs.
Pour conclure, la volonté est nette de signaler au marché que la BCE est prudente et ne considère pas le risque inflationniste comme bénin. Elle est en « alerte permanente ». Ceci participe à stabiliser les anticipations d’inflation. Mais, au-delà du discours, nous rejoignons la BCE dans son jugement : les fondamentaux de la zone euro restent trop dégradés pour que la poussée temporaire se transforme en problème à moyen terme.
Rappelons que le ton a été durcit en janvier. Il est plus « hawkish », avec une préoccupation plus nette accordée au développement entourant l’inflation. La BCE note que les tensions inflationnistes sont toujours équilibrées à moyen terme mais que le contexte est plus incertain, le risque de hausse de l’inflation s’étant renforcé. La BCE considère toujours que la poussée actuelle (+2,4 % sur un an en janvier) est transitoire et que l’inflation en zone euro rejoindra la cible fin 2011 (proche de 2 % mais sous 2 %). Même si la situation doit être suivie de très près, notamment en cas de surprise à la hausse au cours des prochains mois, la BCE juge la situation conforme à ses attentes.
Concernant le pilier monétaire, la faiblesse persistante au niveau des agrégats monétaires continuant, la situation est là aussi en ligne avec une politique monétaire toujours accommodante.
Actuellement, les anticipations d’inflation sont bien ancrées, l’inflation sous-jacente est basse et stable et le flux de crédit est atone. Seule une modification de ce triptyque pourra faire basculer la BCE en mode « hausse de taux ». Selon nous, le statu quo va persister au cours des prochains mois.
Lors de la séance de questions-réponses suivant la conférence de presse, J.-C. Trichet n’a pas apporté d’éléments significatifs.
Pour conclure, la volonté est nette de signaler au marché que la BCE est prudente et ne considère pas le risque inflationniste comme bénin. Elle est en « alerte permanente ». Ceci participe à stabiliser les anticipations d’inflation. Mais, au-delà du discours, nous rejoignons la BCE dans son jugement : les fondamentaux de la zone euro restent trop dégradés pour que la poussée temporaire se transforme en problème à moyen terme.