Lors de sa réunion de janvier 2011, la Banque Centrale Européenne (BCE) n’a rien changé. Le taux refi reste donc à 1 % et la gestion de la liquidité est maintenue dans les conditions actuelles (les banques européennes peuvent emprunter à taux fixe – 1 % – à volonté pour des maturités 1 semaine, 1 mois et 3 mois).
Quand rien ne bouge, la conférence de presse et surtout la séance de questions-réponses sont très écoutées. Premièrement, le texte du communiqué de la BCE a nettement remanié. Il est plus « hawkish », soit plus axé inflation que celui de décembre.
La BCE juge que l’inflation en zone euro va rester à court terme au-dessus de 2 % (+2,2 % en décembre) à cause principalement de l’évolution récente des cours du pétrole. Pour la BCE cela restera temporaire et l’inflation reviendra sous la cible d’ici à la fin de l’année. On ne note pas le retour de commentaire sur de possibles « effets de second tours » (contamination de la boucle prix-salaires).
De plus, la BCE insiste sur le fait que les anticipations d’inflation sont bien ancrées, signe pour elle que le risque inflationniste reste largement contenu. Donc, pour l’instant, l’évolution de l’inflation totale en zone euro n’est pas de nature à enclencher de hausses de taux. Néanmoins, un discours plus dur sur l’inflation signale bien que des surprises sur l’inflation ou la croissance (attendue au potentiel) au cours des mois à venir pourraient faire évoluer le statu quo actuel.
Du côté du pilier monétaire, le flux de crédit au secteur privé en Europe est toujours trop faible pour constituer un risque. Encore une fois, le pilier monétaire nous semble être à suivre de très près car il donnera probablement le signal de départ d’un futur resserrement monétaire.
Lors de la séance de questions-réponses suivant la conférence de presse, J.-C. Trichet a donné peu d’informations, y compris sur les achats de dette par la BCE (74 milliards d’obligations grecques, irlandaises et portugaises). Sur l’inflation, il a souligné que la BCE ne regarde pas la situation actuelle avec une « grande tranquillité » et que la banque centrale restait en « alerte permanente ».
La BCE souhaite que le mécanisme du fonds européen EFSF soit renforcé rapidement. Enfin, pour les banques « accros » à la facilité de prêts (dans les PIGS principalement), la BCE veut mettre fin à ce phénomène et envisage de durcir l’accès au refinancement. Enfin, J.-C. est revenu sur la hausse de taux de juillet 2008 pour souligner que la BCE était prête à faire tout ce qu’elle estimait juste (y compris des bétises...).
Quand rien ne bouge, la conférence de presse et surtout la séance de questions-réponses sont très écoutées. Premièrement, le texte du communiqué de la BCE a nettement remanié. Il est plus « hawkish », soit plus axé inflation que celui de décembre.
La BCE juge que l’inflation en zone euro va rester à court terme au-dessus de 2 % (+2,2 % en décembre) à cause principalement de l’évolution récente des cours du pétrole. Pour la BCE cela restera temporaire et l’inflation reviendra sous la cible d’ici à la fin de l’année. On ne note pas le retour de commentaire sur de possibles « effets de second tours » (contamination de la boucle prix-salaires).
De plus, la BCE insiste sur le fait que les anticipations d’inflation sont bien ancrées, signe pour elle que le risque inflationniste reste largement contenu. Donc, pour l’instant, l’évolution de l’inflation totale en zone euro n’est pas de nature à enclencher de hausses de taux. Néanmoins, un discours plus dur sur l’inflation signale bien que des surprises sur l’inflation ou la croissance (attendue au potentiel) au cours des mois à venir pourraient faire évoluer le statu quo actuel.
Du côté du pilier monétaire, le flux de crédit au secteur privé en Europe est toujours trop faible pour constituer un risque. Encore une fois, le pilier monétaire nous semble être à suivre de très près car il donnera probablement le signal de départ d’un futur resserrement monétaire.
Lors de la séance de questions-réponses suivant la conférence de presse, J.-C. Trichet a donné peu d’informations, y compris sur les achats de dette par la BCE (74 milliards d’obligations grecques, irlandaises et portugaises). Sur l’inflation, il a souligné que la BCE ne regarde pas la situation actuelle avec une « grande tranquillité » et que la banque centrale restait en « alerte permanente ».
La BCE souhaite que le mécanisme du fonds européen EFSF soit renforcé rapidement. Enfin, pour les banques « accros » à la facilité de prêts (dans les PIGS principalement), la BCE veut mettre fin à ce phénomène et envisage de durcir l’accès au refinancement. Enfin, J.-C. est revenu sur la hausse de taux de juillet 2008 pour souligner que la BCE était prête à faire tout ce qu’elle estimait juste (y compris des bétises...).