Les actifs immobiliers et financiers détenus par les ménages US a augmenté au T3 2010. Le total des actifs progresse de 1 180 milliards $, après une perte de 1 449 milliards $ au T3 2010. Le gain est entièrement imputable aux actifs financiers (+1 861 milliards $) sur le trimestre) tandis que l’actif immobilier était lui en baisse de 681 milliards $. La baisse de l’actif immobilier est à relier à l’évolution négative des prix immobiliers aux USA.
Au total, les ménages des États-Unis possèdent pour 68 834 milliards $ de patrimoine, composé à 34 % d’immobilier et 66 % de cash, d’actions, obligations et autres actifs financiers. A noter que la part de l’immobilier dans l’actif total est au plus bas depuis 2000.
A ce patrimoine brut, il faut retirer le passif des ménages, principalement formé de crédits immobiliers et de crédits de consommation, qui s’élève à 13 942 milliards $. Ce passif a aussi reculé au T3 2010, mais de seulement 7,6 milliards $.
Au total, les ménages des États-Unis possèdent pour 68 834 milliards $ de patrimoine, composé à 34 % d’immobilier et 66 % de cash, d’actions, obligations et autres actifs financiers. A noter que la part de l’immobilier dans l’actif total est au plus bas depuis 2000.
A ce patrimoine brut, il faut retirer le passif des ménages, principalement formé de crédits immobiliers et de crédits de consommation, qui s’élève à 13 942 milliards $. Ce passif a aussi reculé au T3 2010, mais de seulement 7,6 milliards $.
Au final, la richesse nette des ménages US est remontée au T3 2010,480 % du revenu disponible. La baisse du T2 2010 n’est pas complètement effacée (cf. graphique ci-contre). La relative stabilisation du patrimoine nette est cohérente avec les denrées données de taux d’épargne des ménages américains stable autour de 6 % du RDB depuis plusieurs mois. Rappelons que l’évolution du patrimoine nette influe sur le besoin d’épargne des ménages américains. Les effets-richesses immobiliers et financiers donnent plus ou moins de marges de manœuvre pour consommer.
Le recul de l’endettement des ménages aux Etats-Unis continue. La dette ramené au revenu disponible brut a reculé à 122,1 % au T3 2010, contre 122,7 % au T2 2010 et à 135,2 à son pic mi-2007. Le dégonflement de la bulle d’endettement est relativement rapide et s’explique principalement par le recul de l’encours de crédit immobilier (cf. graphique). Le recul devrait se poursuivre, l’état très dégradé du marché immobilier US n’incitant pas à s’endetter.