Selon des rumeurs persistantes, l’agence de notation S&P dégraderait, à la fermeture des marchés, les notes souveraines de la France et de plusieurs pays européens.
Pour les pays notés AAA, la France perdrait la qualité maximale (baisse d’un cran si l’on en croit les rumeurs) tandis que l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg ne seraient pas dégradés et conserveraient leur note. Le sort de l’Autriche et de la Finlande est inconnu.
Pour les autres pays, les détails manquent mais la Belgique (notée AA) conserverait sa note.
S&P a placé l’ensemble des pays de la zone euro sous surveillance négative le 5 décembre, en amont du sommet des 8 et 9 décembre.
Cette décision était motivée par la conjonction de 5 facteurs :
- la crise persistante du secteur bancaire ;
- la défiance des investisseurs et les primes de risques croissantes ;
- l’absence de plan de sortie de crise cohérent et décisif ;
- les niveaux de dettes, y compris des ménages, sont trop importants ;
- une récession en 2012 et des perspectives faibles au-delà.
Cette rumeur semble sérieuse car S&P n’a pas souhaité commenter l’information (elle ne dément donc pas) et les sources citées sont proches du gouvernement français.
Cette décision était déjà largement anticipée par le marché obligataire. Ces derniers jours, les taux ont reflué progressivement sur fond de résultat positif du côté des émissions obligataires de l’Espagne, de l’Italie et de l’Allemagne.
La France serait le deuxième pays majeur à perdre son AAA depuis les Etats-Unis cet été.
Pour les pays notés AAA, la France perdrait la qualité maximale (baisse d’un cran si l’on en croit les rumeurs) tandis que l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg ne seraient pas dégradés et conserveraient leur note. Le sort de l’Autriche et de la Finlande est inconnu.
Pour les autres pays, les détails manquent mais la Belgique (notée AA) conserverait sa note.
S&P a placé l’ensemble des pays de la zone euro sous surveillance négative le 5 décembre, en amont du sommet des 8 et 9 décembre.
Cette décision était motivée par la conjonction de 5 facteurs :
- la crise persistante du secteur bancaire ;
- la défiance des investisseurs et les primes de risques croissantes ;
- l’absence de plan de sortie de crise cohérent et décisif ;
- les niveaux de dettes, y compris des ménages, sont trop importants ;
- une récession en 2012 et des perspectives faibles au-delà.
Cette rumeur semble sérieuse car S&P n’a pas souhaité commenter l’information (elle ne dément donc pas) et les sources citées sont proches du gouvernement français.
Cette décision était déjà largement anticipée par le marché obligataire. Ces derniers jours, les taux ont reflué progressivement sur fond de résultat positif du côté des émissions obligataires de l’Espagne, de l’Italie et de l’Allemagne.
La France serait le deuxième pays majeur à perdre son AAA depuis les Etats-Unis cet été.