Alors que l’on se pose de grandes questions sur le Portugal et l’Espagne, la France (l’Italie aussi, rassurons nous) est elle aussi impactée par la défiance des marchés financiers envers la dette publique européenne.
Le graphique ci-dessus montre l’écart (le spread) pour les taux des obligations 10 ans (AOT-Bund) et 2 ans (BTF – Schatz) de la France et de l’Allemagne. Il est clair que l’on dérive aussi en France. Le gouvernement français est loin d’être à l’abri. Certes les niveaux de spread sur les taux d’État sont loin des spreads des PIGS (proches de 1 000 pb pour la Grèce, 700 pour l’Irlande et 300 pour l’Espagne). Il n’empêche qu’ils sont désormais au plus haut depuis fin 2008, lorsque que le système financier était au bord du chaos.
Pour l’instant la contamination est limitée, mais l’épidémie est à nos portes.
Le graphique ci-dessus montre l’écart (le spread) pour les taux des obligations 10 ans (AOT-Bund) et 2 ans (BTF – Schatz) de la France et de l’Allemagne. Il est clair que l’on dérive aussi en France. Le gouvernement français est loin d’être à l’abri. Certes les niveaux de spread sur les taux d’État sont loin des spreads des PIGS (proches de 1 000 pb pour la Grèce, 700 pour l’Irlande et 300 pour l’Espagne). Il n’empêche qu’ils sont désormais au plus haut depuis fin 2008, lorsque que le système financier était au bord du chaos.
Pour l’instant la contamination est limitée, mais l’épidémie est à nos portes.