Après une détente sur le marché de la dette publique de la zone euro vendredi dernier, les premiers échanges ce matin montrent une stabilisation.
L’Italie, l’Espagne ainsi que la France ont connu un reflux de leurs spreads vendredi, le contexte étant moins tendu sur le plan politique en Italie. De plus, l’annonce d’un couac de S&P, qui a envoyé par courriel une alerte sur une dégradation de la notation de la France, a probablement amené certain investisseurs à revenir sur la dette française, réduisant donc la tension.
Ce matin, le mouvement de détente ne se prolonge pas. En Italie, malgré un week-end chargé (vote du budget 2012, démission de Silvio Berlusconi et nomination de Mario Monti au poste de Président du conseil), il n’y a pas d’impact significatif sur le marché obligataire.
Les spreads de taux sur les obligations publiques de la France restent élevés, l’OAT 10 ans est ce matin 157 pb au dessus du taux du Bund 10 ans (OAT 10 ans 3,3 % ; Bund à 1,73 % ; cf. tableau ci-dessous). Après un pic à 176 pb jeudi, le spread 10 ans reste très proche des sommets.
Pour les autres maturités (2 ans, 5 ans ou 30 ans) aussi, l’écart par rapport aux taux allemands restent très proches des plus hauts.
La situation est moins catastrophique sur la dette italienne, avec un taux 10 ans qui est repassé sous les 7 %. La détente est très forte pour les taux courts, le 2 ans revenant à 5,7 % alors qu’il était supérieur à 7 % jeudi dernier. Le spread 10 ans se retend un peu, à 474 pb. Néanmoins, les spreads italiens, surtout à court terme, restent très haut.
Les spreads de l’Espagne se tendent à court terme, tandis que le taux 10 ans progresse par rapport à vendredi, dépassant 5,9 % à 10 ans.
Au final, si la démission de S. Berlusconi et l’arrivée au pouvoir de M. Monti en Italie a été « positive » pour les investisseurs, on ne peut parler de vote de confiance. La situation est juste « moins pire ». L’amélioration de vendredi n’a pas fait refluer significativement les spreads en dehors de ceux de l’Italie. La tension reste forte sur la France. On note de plus un regain de risque sur l’Espagne, en amont des élections prévues le week-end prochain.
L’Italie, l’Espagne ainsi que la France ont connu un reflux de leurs spreads vendredi, le contexte étant moins tendu sur le plan politique en Italie. De plus, l’annonce d’un couac de S&P, qui a envoyé par courriel une alerte sur une dégradation de la notation de la France, a probablement amené certain investisseurs à revenir sur la dette française, réduisant donc la tension.
Ce matin, le mouvement de détente ne se prolonge pas. En Italie, malgré un week-end chargé (vote du budget 2012, démission de Silvio Berlusconi et nomination de Mario Monti au poste de Président du conseil), il n’y a pas d’impact significatif sur le marché obligataire.
Les spreads de taux sur les obligations publiques de la France restent élevés, l’OAT 10 ans est ce matin 157 pb au dessus du taux du Bund 10 ans (OAT 10 ans 3,3 % ; Bund à 1,73 % ; cf. tableau ci-dessous). Après un pic à 176 pb jeudi, le spread 10 ans reste très proche des sommets.
Pour les autres maturités (2 ans, 5 ans ou 30 ans) aussi, l’écart par rapport aux taux allemands restent très proches des plus hauts.
La situation est moins catastrophique sur la dette italienne, avec un taux 10 ans qui est repassé sous les 7 %. La détente est très forte pour les taux courts, le 2 ans revenant à 5,7 % alors qu’il était supérieur à 7 % jeudi dernier. Le spread 10 ans se retend un peu, à 474 pb. Néanmoins, les spreads italiens, surtout à court terme, restent très haut.
Les spreads de l’Espagne se tendent à court terme, tandis que le taux 10 ans progresse par rapport à vendredi, dépassant 5,9 % à 10 ans.
Au final, si la démission de S. Berlusconi et l’arrivée au pouvoir de M. Monti en Italie a été « positive » pour les investisseurs, on ne peut parler de vote de confiance. La situation est juste « moins pire ». L’amélioration de vendredi n’a pas fait refluer significativement les spreads en dehors de ceux de l’Italie. La tension reste forte sur la France. On note de plus un regain de risque sur l’Espagne, en amont des élections prévues le week-end prochain.
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Marché obligataire zone euro | 14/11/2011 | 11/11/2011 | ||||||
Taux des obligations d'Etat | 2 ans | 5 ans | 10 ans | 30 ans | 2 ans | 5 ans | 10 ans | 30 ans |
Allemagne | 0.31 | 0.89 | 1.73 | 2.53 | 0.35 | 0.95 | 1.79 | 2.60 |
France | 1.41 | 2.25 | 3.30 | 4.20 | 1.47 | 2.35 | 3.35 | 4.17 |
Italie | 5.66 | 6.29 | 6.47 | 7.13 | 5.75 | 6.40 | 6.45 | 7.14 |
Espagne | 4.81 | 5.19 | 5.92 | 6.55 | 4.77 | 5.11 | 6.05 | 6.56 |
Belgique | 3.07 | 3.80 | 4.52 | 5.00 | 2.97 | 3.88 | 4.53 | 4.99 |
Grèce | 110.58 | 40.06 | 36.20 | 19.52 | 110.59 | 40.06 | 36.21 | 20.64 |
Pays Bas | 0.57 | 1.36 | 2.29 | 2.60 | 0.62 | 1.44 | 2.35 | 2.74 |
Autriche | 1.48 | 2.47 | 3.37 | 3.89 | 1.52 | 2.56 | 3.40 | 4.00 |
Portugal | 16.86 | 13.79 | 11.63 | 9.49 | 18.44 | 13.82 | 12.09 | 9.51 |
Irlande | 8.26 | 7.94 | 8.07 | - | 8.42 | 8.41 | 8.29 | - |
Finlande | 0.61 | 1.35 | 2.37 | - | 0.67 | 1.41 | 2.43 | - |
14/11/2011 | Variation (jour) | |||||||
Spread avec le bund Allemand (pb) | 2 ans | 5 ans | 10 ans | 30 ans | 2 ans | 5 ans | 10 ans | 30 ans |
France | 110 | 137 | 157 | 167 | -2 | -3 | 1 | 10 |
Italie | 535 | 540 | 474 | 461 | -5 | -4 | 8 | 8 |
Espagne | 450 | 431 | 420 | 403 | 9 | 15 | -6 | 7 |
Belgique | 276 | 291 | 279 | 248 | 15 | -1 | 5 | 9 |
Grèce | 11 027 | 3 917 | 3 448 | 1 699 | 4 | 7 | 5 | -104 |
Pays Bas | 26 | 48 | 56 | 8 | -1 | 0 | 0 | -6 |
Autriche | 117 | 158 | 164 | 137 | 0 | -2 | 3 | -3 |
Portugal | 1 655 | 1 290 | 990 | 696 | -154 | 4 | -40 | 6 |
Irlande | 795 | 706 | 634 | - | -11 | -39 | -16 | - |
Finlande | 29 | 46 | 64 | - | -3 | 0 | 0 | - |
100 pb = 1 % | Vert : resserement du spread | |||||||
Rouge : écartement du spread |