La croissance de la production industrielle, les ventes au détail et l’investissement en Chine ont été publiées pour août 2010. La production de l’industrie chinoise a augmenté de 13,9 % sur un an, après +13,4 % en juillet 2010. Les dépenses des ménages en valeur ont, elles , crû de 18,4 % (+17,9 % en juillet). Enfin, l’investissement corporel en zone urbaine, l’indicateur principal concernant l’investissement total en Chine est lui en hausse de 23,9 % sur un an en données non cumulées (+22,3 % en juillet).
On le voit, les principales données sont toutes quasi-stables. Après la nette décélération de la croissance du PIB de la Chine au T2 2010 les dernières indications sont donc plutôt compatibles avec le maintien d’une activité économique toujours forte mais tout de même moins élevée que courant 2009. Par conséquent, la tendance au ralentissement est bien ancrée dans la paysage.
On le voit, les principales données sont toutes quasi-stables. Après la nette décélération de la croissance du PIB de la Chine au T2 2010 les dernières indications sont donc plutôt compatibles avec le maintien d’une activité économique toujours forte mais tout de même moins élevée que courant 2009. Par conséquent, la tendance au ralentissement est bien ancrée dans la paysage.
Comme la consommation des ménages en Chine n’arrive toujours pas à s’affirmer comme principal moteur de la croissance, l’évolution de l’investissement va rester le diapason de l’économie chinoise. A court terme, comme le montre le graphique ci-contre, l’évolution de l’investissement en zone urbaine n’inquiète pas. Certes il y a bien une modération, mais elle est en ligne avec ce que l’on pouvait anticiper. En effet, le durcissement monétaire en Chine depuis début 2010, principalement piloté à travers des conditions d’accès au crédit plus restrictives, a pour cible l’investissement résidentiel. Pour l’instant les craintes de correction sur le marché immobilier chinois n’ont pas eu de conséquences notables sur l’investissement. A suivre…
Concernant l’inflation en Chine, le niveau s’est nettement redressé depuis début 2010. Au total, la hausse des prix en Chine atteint 3,5 % sur un an en août 2010. Toutefois, si l’on exclu les prix de l’alimentaire et du logement, l’inflation sous-jacente en Chine ne progresse que de 0,6 % et est stable depuis le début du printemps. Pour l’instant les craintes de dérapage inflationniste en Chine sont infondées. L’inflation totale devrait décroître vers 2 % d’ici à fin 2010 / début 2011 et ensuite fluctuer entre 2 % et 4 % (avec hausse vers 1 % de l’inflation sous-jacente). Par conséquent, si l’inflation reste limitée, la Chine devrait tout de même connaître dans les trimestres à venir une inflation structurellement plus élevée que durant la période 2000-2006.
