Commençons par l’inflation en Chine, c’est ce qui inquiète le plus. En décembre 2010, l’inflation a reculé, à 4,6 % sur un an contre 5,1 % en novembre. Pour les prix les moins impactés par l’évolution du cours des matières premières, l’inflation sous-jacente est en hausse à +0,9 % sur un an. Pour cette catégorie, il s’agit de la hausse de prix la plus forte enregistrée depuis 1997.
Ainsi, l’inflation reste sur des niveaux acceptables, basse pour un pays où le taux de croissance du PIB se monte à 10 % en rythme annualisé au T4 2010.
Ainsi, l’inflation reste sur des niveaux acceptables, basse pour un pays où le taux de croissance du PIB se monte à 10 % en rythme annualisé au T4 2010.
On est dans une phase de poussée inflationniste, alimentée à la fois par les matières premières, par une contagion des prix industriels et par des effets de second tours (inflation salariale). Cette phase est à la fois souhaitable (salaires) et contrôlable (fort gain de productivité en Chine).
Il ne faut pas non plus oublier que la poussée inflationniste s’accompagne d’une remontée des taux directeurs en Chine. L’action est assez agressive depuis septembre dernier. De plus, le taux de change du yuan face au dollar US s’apprécie lentement mais sûrement.
Bref, on ne peut taxer les autorités chinoises de laxisme sur la question inflationniste, à l’inverse de ce que l’on voit en Inde par exemple.
Il ne faut pas non plus oublier que la poussée inflationniste s’accompagne d’une remontée des taux directeurs en Chine. L’action est assez agressive depuis septembre dernier. De plus, le taux de change du yuan face au dollar US s’apprécie lentement mais sûrement.
Bref, on ne peut taxer les autorités chinoises de laxisme sur la question inflationniste, à l’inverse de ce que l’on voit en Inde par exemple.
Sur les autres statistiques chinoises, les croissances de la production industrielle, les exportations et l’investissement en Chine sont restées fortes en décembre 2010 , respectivement à +13,5 % sur un an, +17,9 % sur un an et +24,4 %.
Les ventes au détail restent molles, à +19,1 % sur un an, mais si on enlève l’inflation, on tombe à +14,5 %. Le modèle économique chinois est donc le même qu’avant crise (poids écrasant du couple exportation-investissement).
Les ventes au détail restent molles, à +19,1 % sur un an, mais si on enlève l’inflation, on tombe à +14,5 %. Le modèle économique chinois est donc le même qu’avant crise (poids écrasant du couple exportation-investissement).