La croissance de la production industrielle, les ventes au détail et l’investissement en Chine ont été publiées pour octobre 2010. La production de l’industrie chinoise a augmenté de 13,1 % sur un an, après +13,3 % en septembre 2010. Les ventes au détail en valeur ont-elles crû de 18,6 % (stables mais grosses révisions à la baisse sur le passé récent). Enfin, l’investissement corporel en zone urbaine est lui en hausse de 23,7 % sur un an en octobre en données non cumulées (idem qu’en septembre).
On le voit, les principales données sont toutes quasi-stables. Ce fut aussi le cas de la croissance du PIB de la Chine au T3 2010 avec +8,4 % en rythme trimestriel annualisé contre +7,8 % au T2 (rappel US : +2 % au T3 et zone euro +1,5 %). La stabilité à court terme est donc assurée.
On le voit, les principales données sont toutes quasi-stables. Ce fut aussi le cas de la croissance du PIB de la Chine au T3 2010 avec +8,4 % en rythme trimestriel annualisé contre +7,8 % au T2 (rappel US : +2 % au T3 et zone euro +1,5 %). La stabilité à court terme est donc assurée.
Comme la consommation des ménages en Chine déçoit, l’investissement va rester le cœur de l’économie chinoise. Or, qui dit investissement dit crédit bancaire, le principal mode de financement.. Comme le flux reste très dynamique (cf. graphique), la banque centrale de Chine (PBC) a durci à nouveau sa politique monétaire (+0,5 % pour le taux de réserves obligatoires, +0,25 % pour les taux directeurs). L’idée est d’éviter un emballement de l’investissement et donc le gonflement de bulles (investissement non productif, immobilier voire projets inutiles d’infrastructure).
Dans le même temps, l’inflation en Chine en octobre 2010 se redresse, atteignant 4,4 % sur un an. Toutefois, si l’on exclu les prix de l’alimentaire et du logement, l’inflation sous-jacente en Chine ne progresse que de 0,6 % et est stable depuis le début du printemps. Les craintes de dérapage inflationniste en Chine sont infondées. C’est pourquoi, selon nous, la décision de la PBC est avant tout destinée à contrôler le crédit et non à lutter contre un possible dérapage inflationniste.