En octobre 2010, la Fed et la BoJ ont clairement opté pour de nouvelles actions de soutien, les économies américaine et japonaise connaissant un passage à vide plus ou moins prononcé (Japon : risque de nouvelle récession, USA : fort coup de frein). Pour la Fed, conformément à nos attentes, de nouveaux achats de dette publique sont dans les cartons et seront annoncés ce soir (cf. article demain).
La BoJ est passée à l’acte le 6 octobre en baissant le taux directeur, qui peut désormais fluctuer entre 0 % et 0,1 % (contre fixe à 0,1 % précédemment) et en injectant pour 40 tr ¥ de liquidité supplémentaire via des achats d’actif et des prêts aux banques.
En Europe, la BCE, la BoE et la BNS n’ont rien changé. La dernière pourrait durcir sa politique monétaire en décembre prochain, au vu des bonnes perspectives économiques en Suisse. Il existe un débat au sein de la BoE tournant autour de la possibilité de faire plus de quantitative easing (faire tourner encore la planche à billet) mais la forte croissance sur le T3 2010 et une inflation au UK élevée la rendent encore peu probable à court terme. En zone euro, la modification des conditions de prêt de la part de la BCE aux banques de la zone euro a déjà bien réduit la liquidité excédentaire en circulation et le débat au sein de la BCE porte sur la possibilité de durcir un peu plus la politique monétaire (Axel Weber et les faucons) ou non (J.-C. Trichet et la majorité encore colombe).
Ailleurs en Europe, la banque centrale de Suède (Riksbank) a monté son taux repo de 0,25 %, à 1 %. La croissance forte, de bonnes perspectives et une inflation en Suède qui se redresse en sont les principales raisons. A l’inverse, la banque centrale de Turquie a abaissé de 0,5 % le taux TCNB à 5,75 %.
Pour les grands pays émergents, la Chine a monté ses taux directeurs de 0,25 %, le taux de prêt à 1 an passant de 5,31 % à 5,56 %. Ailleurs le statu quo a prévalu. Toutefois, (cf. liens) la banque centrale d’Australie et la banque centrale d’Inde ont monté leur taux (+0,25 % chacune) début novembre 2010.
La BoJ est passée à l’acte le 6 octobre en baissant le taux directeur, qui peut désormais fluctuer entre 0 % et 0,1 % (contre fixe à 0,1 % précédemment) et en injectant pour 40 tr ¥ de liquidité supplémentaire via des achats d’actif et des prêts aux banques.
En Europe, la BCE, la BoE et la BNS n’ont rien changé. La dernière pourrait durcir sa politique monétaire en décembre prochain, au vu des bonnes perspectives économiques en Suisse. Il existe un débat au sein de la BoE tournant autour de la possibilité de faire plus de quantitative easing (faire tourner encore la planche à billet) mais la forte croissance sur le T3 2010 et une inflation au UK élevée la rendent encore peu probable à court terme. En zone euro, la modification des conditions de prêt de la part de la BCE aux banques de la zone euro a déjà bien réduit la liquidité excédentaire en circulation et le débat au sein de la BCE porte sur la possibilité de durcir un peu plus la politique monétaire (Axel Weber et les faucons) ou non (J.-C. Trichet et la majorité encore colombe).
Ailleurs en Europe, la banque centrale de Suède (Riksbank) a monté son taux repo de 0,25 %, à 1 %. La croissance forte, de bonnes perspectives et une inflation en Suède qui se redresse en sont les principales raisons. A l’inverse, la banque centrale de Turquie a abaissé de 0,5 % le taux TCNB à 5,75 %.
Pour les grands pays émergents, la Chine a monté ses taux directeurs de 0,25 %, le taux de prêt à 1 an passant de 5,31 % à 5,56 %. Ailleurs le statu quo a prévalu. Toutefois, (cf. liens) la banque centrale d’Australie et la banque centrale d’Inde ont monté leur taux (+0,25 % chacune) début novembre 2010.