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Hausse de taux limitée au sein des grandes banques centrales
Contrairement à ce qui se passait au début du printemps, les durcissements de politiques monétaires sont moins populaires en juillet 2010. Parmi les 24 principales banques centrales, seules 6 ont monté les taux directeurs. L’Asie reste bien représentée, avec une hausse de 25 pb (1 pb = 0,01 %) en Inde (à 5,75 %), en Corée (2,25 %) et en Nouvelle Zélande (3 %). Pour ces pays les pressions inflationnistes sont alimentées par une forte croissance sur les derniers trimestres. De plus, les taux restent bas et la politique monétaire toujours accommodante. Idem au Canada, en Suède et au Brésil. Pour ce dernier pays, la hausse a toutefois été plus modeste que prévu (+50pb à 10,75 %), l’inflation restant contenue et l’économie décélérant.
Si les hausses de taux sont moins populaires, c’est que les perspectives de croissance mondiale ont partout été revues à la baisse, avec notamment un ralentissement économique plus clair en Chine et aux Etats-Unis. De plus, les cours des matières premières ont soufferts sur mai et juin. Ceci limite les risques inflationnistes, retenant les banques déjà en phase de hausse de taux (Norvège, Australie) et retardant les hausses pour d’autres (Pologne, Turquie, Indonésie).
Au sein des BC-5, l'arme reste au pied
Pour les 5 banques centrales dominantes, les politiques monétaires ultra-accommodantes avec des taux d’intérêt sur les plus bas historiques et de larges excès de liquidité (quantitative easing). Seules, la BCE et la BNS ont modifié leurs politiques de gestion de la liquidité excédentaire. En zone euro, la suppression des prêts à 6 et 12 mois a entraîné une réduction de la demande de la part des banques pour la liquidité. Ceci a eu pour conséquence de faire remonter les taux sur le marché interbancaire d’environ +20 pb depuis mai. En Suisse, la BNS n’intervient plus sur le marché des changes et procède à des absorptions « ciblées », réduisant là encore la liquidité excédentaire circulant dans le système. Pour la BoJ et surtout la Fed, le questionnement porte plutôt à l’heure actuelle sur de possibles nouvelles mesures de stimulation plutôt que sur la réduction de celles actuellement en place.
Contrairement à ce qui se passait au début du printemps, les durcissements de politiques monétaires sont moins populaires en juillet 2010. Parmi les 24 principales banques centrales, seules 6 ont monté les taux directeurs. L’Asie reste bien représentée, avec une hausse de 25 pb (1 pb = 0,01 %) en Inde (à 5,75 %), en Corée (2,25 %) et en Nouvelle Zélande (3 %). Pour ces pays les pressions inflationnistes sont alimentées par une forte croissance sur les derniers trimestres. De plus, les taux restent bas et la politique monétaire toujours accommodante. Idem au Canada, en Suède et au Brésil. Pour ce dernier pays, la hausse a toutefois été plus modeste que prévu (+50pb à 10,75 %), l’inflation restant contenue et l’économie décélérant.
Si les hausses de taux sont moins populaires, c’est que les perspectives de croissance mondiale ont partout été revues à la baisse, avec notamment un ralentissement économique plus clair en Chine et aux Etats-Unis. De plus, les cours des matières premières ont soufferts sur mai et juin. Ceci limite les risques inflationnistes, retenant les banques déjà en phase de hausse de taux (Norvège, Australie) et retardant les hausses pour d’autres (Pologne, Turquie, Indonésie).
Au sein des BC-5, l'arme reste au pied
Pour les 5 banques centrales dominantes, les politiques monétaires ultra-accommodantes avec des taux d’intérêt sur les plus bas historiques et de larges excès de liquidité (quantitative easing). Seules, la BCE et la BNS ont modifié leurs politiques de gestion de la liquidité excédentaire. En zone euro, la suppression des prêts à 6 et 12 mois a entraîné une réduction de la demande de la part des banques pour la liquidité. Ceci a eu pour conséquence de faire remonter les taux sur le marché interbancaire d’environ +20 pb depuis mai. En Suisse, la BNS n’intervient plus sur le marché des changes et procède à des absorptions « ciblées », réduisant là encore la liquidité excédentaire circulant dans le système. Pour la BoJ et surtout la Fed, le questionnement porte plutôt à l’heure actuelle sur de possibles nouvelles mesures de stimulation plutôt que sur la réduction de celles actuellement en place.