le taux de chômage en zone euro en juillet 2010 est stable à 10 %. Le taux de chômage n’a plus bougé depuis avril 2010. Toutefois, le nombre de chômeurs dans la zone euro à lui reculé pour la première fois depuis avril 2008, avec -8 000 chômeurs, mettant fin à 27 mois continus de hausse. Le niveau reste plus haut que celui des Etats-Unis (9,7 % en juillet).
En juillet 2010, Eurostat recense 15,8 millions de chômeurs en zone euro, contre 15,2 millions en juillet 2009 et 11,8 millions en juillet 2008.
Ainsi, le niveau du chômage en Europe est à son plus haut niveau depuis 1997 et le nombre de chômeurs dépasse largement les plus hauts précédents. En supposant que l’économie européenne retrouve sa croissance d’avant crise il faudra au moins 5 années pour revenir au niveau de chômage de début 2008. Mais ceci parait très peu probable au vu des perspectives économiques en zone euro à court terme.
En juillet 2010, Eurostat recense 15,8 millions de chômeurs en zone euro, contre 15,2 millions en juillet 2009 et 11,8 millions en juillet 2008.
Ainsi, le niveau du chômage en Europe est à son plus haut niveau depuis 1997 et le nombre de chômeurs dépasse largement les plus hauts précédents. En supposant que l’économie européenne retrouve sa croissance d’avant crise il faudra au moins 5 années pour revenir au niveau de chômage de début 2008. Mais ceci parait très peu probable au vu des perspectives économiques en zone euro à court terme.
Au niveau des grands pays*, la divergence persiste. La baisse du chômage continue en Allemagne, le taux reculant à 6,9 %. L’Italie a rejoint le mouvement de baisse avec un repli à 8,4 % (-0,1 point par rapport à juin). La France est stable, le taux de chômage étant estimé à 10 % en juillet 2010. Enfin, l’Espagne continue de voir son chômage progresser, à 20,3 % de sa population active (+0,1 point sur le mois).
La persistance dans les années à venir d’un taux de chômage élevé en zone euro est un des éléments qui concoure à alimenter le risque déflationniste. De plus, les divergences entre grands pays peuvent aussi poser des problèmes de politiques monétaires et budgétaires s’il s’avèrent durables.
* Attention, définition harmonisée, les comparaisons se font sur une même base mais les taux peuvent différer des séries publiées par les offices statistiques nationaux.
La persistance dans les années à venir d’un taux de chômage élevé en zone euro est un des éléments qui concoure à alimenter le risque déflationniste. De plus, les divergences entre grands pays peuvent aussi poser des problèmes de politiques monétaires et budgétaires s’il s’avèrent durables.
* Attention, définition harmonisée, les comparaisons se font sur une même base mais les taux peuvent différer des séries publiées par les offices statistiques nationaux.
