le taux d’épargne* en zone euro s’est fortement redressé en 2009, passant de 14,1 % fin 2008 à 15,2 % du revenu disponible brut fin 2009. Cette hausse dépasse largement celle de 2001-2003 (quasi-récession en zone euro). Le taux d’épargne européen revient donc sur un plus haut taux depuis le début des années 90.
La hausse a affecté de façon variée les grands pays de la zone euro. L’Espagne remporte la palme, avec un doublement en l’espace de 2 ans, le taux d’épargne partant de 10,6 % du revenu à 18,8 % fin 2009. Il est désormais le plus élevé des 4 grands, prenant la place traditionnellement dévolue à l’Allemagne. La France vient ensuite, avec une hausse de son taux d’épargne des ménages de 1,1 point de % par rapport au plus bas de 2008, le taux atteignant fin 2009 16,1 %. Ensuite, se place l’Allemagne qui ne connaît qu’un léger redressement à 17,2 % fin 2009. On note même que le taux a eu tendance à redescendre au cours de l’année dernière. Enfin, l’Italie se comporte de façon presque « aberrante » avec une baisse du taux d’épargne de 14,7 % fin 2008 à 14 % fin 2009.
Mis à part le comportement italien, l’évolution du taux d’épargne par pays est conforme à ce que l’on observe du côté du marché du travail. En effet, les mouvements sont très proches de ceux effectués par le taux de chômage par pays dans la zone euro. On retrouve la forte augmentation en Espagne, celle plus modérée en France et la baisse courant 2009 en Allemagne.
La hausse a affecté de façon variée les grands pays de la zone euro. L’Espagne remporte la palme, avec un doublement en l’espace de 2 ans, le taux d’épargne partant de 10,6 % du revenu à 18,8 % fin 2009. Il est désormais le plus élevé des 4 grands, prenant la place traditionnellement dévolue à l’Allemagne. La France vient ensuite, avec une hausse de son taux d’épargne des ménages de 1,1 point de % par rapport au plus bas de 2008, le taux atteignant fin 2009 16,1 %. Ensuite, se place l’Allemagne qui ne connaît qu’un léger redressement à 17,2 % fin 2009. On note même que le taux a eu tendance à redescendre au cours de l’année dernière. Enfin, l’Italie se comporte de façon presque « aberrante » avec une baisse du taux d’épargne de 14,7 % fin 2008 à 14 % fin 2009.
Mis à part le comportement italien, l’évolution du taux d’épargne par pays est conforme à ce que l’on observe du côté du marché du travail. En effet, les mouvements sont très proches de ceux effectués par le taux de chômage par pays dans la zone euro. On retrouve la forte augmentation en Espagne, celle plus modérée en France et la baisse courant 2009 en Allemagne.
Au niveau de la zone euro, la persistance d’un niveau d’épargne élevé est très probable. Les créations d’emplois début 2010 (+0 % au T1, cf. graphique) sont très faibles, à l’image de la croissance dans la zone euro. Pour l’ensemble des pays, on comptabilise une perte totale de 3,9 millions d’emplois entre mi-2008 et début 2010. Sans un redémarrage du marché du travail et un comblement du « job gap » formé durant la crise difficile d’envisager que le consommateur européen devienne soudain moins précautionneux et réduise son épargne. On a donc là une force qui a déjà et va continuer à peser durablement sur la consommation et donc sur la croissance. Si en plus on rajoute l’idée que les impôts vont ou pourront augmenter…
* Définition harmonisée, donc les comparaisons se font sur une même base et les taux peuvent différer des séries publiées par offices statistiques nationaux.
* Définition harmonisée, donc les comparaisons se font sur une même base et les taux peuvent différer des séries publiées par offices statistiques nationaux.