Le taux d’épargne des ménages en France au T3 2010 progresse à nouveau . Il passe de 16,1 % du revenu disponible brut à 16,2 %. Il revient au plus haut depuis le T3 2009. Le taux d’épargne financière fait de même, à 7,3 %. Les ménages français conservent donc un niveau élevé d’épargne et la forte hausse de 2008-2009 n’a pas été transitoire. Les inquiétudes persistantes autour de l’emploi, un moral toujours bas, l’austérité budgétaire et la réforme des retraites ne forment bien évidemment pas un contexte favorable à une baisse significative du taux d’épargne en France. Sur une plus longue période, le taux d’épargne actuel est proche de la moyenne des 20 dernières années.
Au niveau du revenu disponible des ménages français (RDB) , on note une belle progression : + 0,8 % sur le trimestre au T3 2010 (+0,8 % au T2). Depuis mi-2009, les revenus progressent de façon soutenue (+0,7 % par trimestre en moyenne, non corrigé de l’inflation). Ce mouvement est surtout lié à la forte reprise du côté des revenus des entrepreneurs individuels (+0,9 % sur le trimestre), qui bénéficient pleinement de la reprise économique en 2010, ainsi que du soutien apporté par les prestations sociales (+0,7 %).
Au niveau du revenu disponible des ménages français (RDB) , on note une belle progression : + 0,8 % sur le trimestre au T3 2010 (+0,8 % au T2). Depuis mi-2009, les revenus progressent de façon soutenue (+0,7 % par trimestre en moyenne, non corrigé de l’inflation). Ce mouvement est surtout lié à la forte reprise du côté des revenus des entrepreneurs individuels (+0,9 % sur le trimestre), qui bénéficient pleinement de la reprise économique en 2010, ainsi que du soutien apporté par les prestations sociales (+0,7 %).
En revanche, les revenus salariaux enregistrent leur plus faible hausse depuis mi-2009 (+0,3 % après +0,7 %). D’ailleurs la part des salaires bruts dans le RDB recule à 57,4 %, niveau inédit depuis 1995. On note au T3 2010 une baisse de la pression fiscale, avec 18,1 % du RDB prélevé sous forme d’impôts et de charges sociales (plus bas depuis 1995 aussi).
Grâce à une inflation en France stable sur les mois de juillet à septembre, les ménages gagnent en pouvoir d’achat, avec au total +0,7 % sur le trimestre, soit +0,4 % pour le pouvoir d’achat par tête (+0,3 % au T2). Sur ce point attention, les mois d’hiver ne sont pas aussi favorables au niveau de l’inflation.
Grâce à une inflation en France stable sur les mois de juillet à septembre, les ménages gagnent en pouvoir d’achat, avec au total +0,7 % sur le trimestre, soit +0,4 % pour le pouvoir d’achat par tête (+0,3 % au T2). Sur ce point attention, les mois d’hiver ne sont pas aussi favorables au niveau de l’inflation.
Pour finir, le taux de marges des entreprises remonte au T3 2010. Il revient à 36,5 % de la valeur ajoutée (part des profits dans la VA) contre 26,4 % précédemment. A l’inverse de la situation aux Etats-Unis, les entreprises françaises ont sacrifié une partie de leur rentabilité durant la crise (cf. graphique ci-contre). Ceci malgré la perte d’un demi-million d’emplois en 2008 et 2009.